Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

La Perte le Manque



La première lumière glisse par la fenêtre
matin au bord du monde, éclosion de vie simple et nue.
Vie brève, ô ma vie rêve, de tes arches épanouies les épis se détachent,
et l'ovale des taches sur les murs, ma main
amincit leur chemin, le coupe, le déplace.

Ainsi saurai-je le pourquoi. La transparence du soi. Le pas figé net dans son élan et les traces qui s'enfoncent alors qu'on n'est plus là. Ainsi saurai-je la forme précise de ce manque.


Et le vent chien d'arrêt une chanson qui flanche
je sais que temps sait,
pâle,
ce que le temps étale
au mouillé retenu dans le filet
des branches

Peine au loin
Liebeslied

Tu devrais te prendre par la taille l'aube est encore petite il fait beau.
Tu devrais t'enlacer t'enfuir vers ce pays où donner
ressemble à re-se-voir
La perte. Substance dissoute pour toujours. Le manque. Cette énergie passive du désespoir. Peut-être suffit-il de vouloir, mourir à ce qui veut durer. Abandonner les vieilles peaux et les formes usées?

Mon âme est dans ces coins où elle sait tomber
prodigieuse en morceaux
j’espère une cambrure dans le voile tango
qui attend sous les vitres
un petit son de harpe
qui déchire la pluie

Tu disais qu'il fait beau!

Et ce qui coule là
derrière mes yeux
c'est quoi?




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