Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Mes chats





Ce matin la chatte fait la reine au bord de la fenêtre
le poil gonflé vers l’invisible hiver
regard bleu aux aguets

Derrière la vitre un quai
mais l’eau en
notes vertes
dispersée dans les graves
l’eau c’est de l’herbe sans bateaux
qui pousse ses petites vagues
pour contredire l’été trop sec

Au fond
les chats se moquent de la mer
ce qui leur parle est cette friche au creux des lauriers en bataille
ce qui leur chante est le danger au bout du chemin blanc

Moi j’attendais une péniche
ou un voilier
quelque chose qui bouge

La chatte étire la fenêtre
elle n’a plus faim
elle a raison
le pain aussi est fatigué de mes souvent soupirs
il me trouve trop maux dite

Dispersée dans le vague
je vais dans l'herbe sans badauds
il pousse des petits mots graves
pour contredire l'été trop bec


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C
Le chat n'attend pas. Il a ce qu'il désire. Une présence. Le voilier que tu attends n'est pas le souci du chat. Le chat écoute le bruit des friches ou de l'oiseau qui s'y cache. <br /> clem
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R
Comme c'est joli tous ces retours qui chantentc'est un écho plus qu'un écho à mes petits textes et qui leur rendent vieadorable Clem