23 septembre 2007
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Le geste
pur
effleure l’instant
léger
déploiement
tendre
cruel
transparences
creusées
non de la main
mais
du vouloir
intègre
du corps total
arquebouté
la tragédie
inscrite sur le visage
un envol
esquissé
de la pointe
du pied
le réel
dévoilé
en silence
la lune
comme nous
suspendue
à un fil
derrière le plâtre
l’ombre
de la vie
derrière le masque
un mime
