23 septembre 2011
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Il s'élevait flambant
sous mes pas un bruit mat
comme une entrée d'hiver
Je l'empruntais
craintive
de cet effroi qui rend heureux
Aux marches vers le bas
je dis ma reconnaissance pour les peurs sans issue
parfum de bois vivant mort légère
audace d’eau qui se contient
dans la chair noircie des pierres
la feuille éteinte de l’espace
que caressait ma main
et l’enfer d’une trappe au goût de refermer
Aux marches vers le haut
je dis ma reconnaissance pour les planches fendues sur le vide
pitié boiteuse de la rampe
odeur de cire et de vertige
les toiles d’araignées
pièges sacrés soutien des poutres
une petite source
un moins que rien froissé
luisant au bord du toit lorsque le soi écoute
je dis ma reconnaissance pour les peurs sans issue
parfum de bois vivant mort légère
audace d’eau qui se contient
dans la chair noircie des pierres
la feuille éteinte de l’espace
que caressait ma main
et l’enfer d’une trappe au goût de refermer
Aux marches vers le haut
je dis ma reconnaissance pour les planches fendues sur le vide
pitié boiteuse de la rampe
odeur de cire et de vertige
les toiles d’araignées
pièges sacrés soutien des poutres
une petite source
un moins que rien froissé
luisant au bord du toit lorsque le soi écoute