13 juillet 2011
3
13
/07
/juillet
/2011
06:52
Premières lampes de l'enfance
vous étiez là penchées
éclairant mon berceau de vos couleurs mêlées
et le corps se souvient des haltes les plus sombres
au bord des chemins verts la joie de quelques baies.
Ce jour qui me jeta dans la lueur des autres
me découvrit d'un coup la force du refus.
Sans herbe, sans fleurs parfois la route
mais toujours dans le coeur
l'idée d'une maison portée à bout de bras
ses flammes de coton pour apaiser le pas
Naître est de chaque jour
insatiable douleur arrachée au carcel
portes entre-baîllées dans les livres étroits.
Et chaque jour est seul à maintenir vivante
cette faim de savoir adossée à leurs voix
Chaque jour remerciant les humbles éclairages
ou les flambeaux séchés
qui étaient penchés, là.