21 mai 2011
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15:24
Sur une contrainte de l'Atelier d'écriture Milletunes
où je retrouve avec plaisir Mony, Annick, Emma, Aimela, Joye
et tant d'autres...

Je ne peux plus le cacher
ce geste de semeuse qui découpait le ciel
en mille oiseaux muets
sa courbe qui portait
plus loin que l'eau des étouffements
plus loin que la poigne ferme des ronces
J'ai marché sans compter les échardes
portée par la splendeur du sable
pour le risque adoré
de la fleur qui venait
J'ai marché
comme on respire
dans la patience et vers le vide
Et maintenant la boue fait sa route entre mes jambes d'or
contre mes flancs brûlés de l'ombre d'un amer
sous mes doigts qui devinent encore un peu de chair
à jeter hors
des mots


Mon jardin ce matin, patiemment né du sable...

Je ne peux plus le cacher
ce geste de semeuse qui découpait le ciel
en mille oiseaux muets
sa courbe qui portait
plus loin que l'eau des étouffements
plus loin que la poigne ferme des ronces
J'ai marché sans compter les échardes
portée par la splendeur du sable
pour le risque adoré
de la fleur qui venait
J'ai marché
comme on respire
dans la patience et vers le vide
Et maintenant la boue fait sa route entre mes jambes d'or
contre mes flancs brûlés de l'ombre d'un amer
sous mes doigts qui devinent encore un peu de chair
à jeter hors
des mots


Mon jardin ce matin, patiemment né du sable...