6 novembre 2009
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Son tronc penchait doucement
tournait autour de sa vermine.
tournait autour de sa vermine.
Comment n'avions nous vu
quand l'arbre était vivant
la chevauchée de feuilles aux obscures coutumes
ses muscles silencieux travaillant les saisons?
La rage de mes gestes empoignant
amers
cette ombre clouée sous les branches
à travers le tissu l'épaisseur de nos vies
ses vestiges rouillés ses lames émoussées
Je cherchais le lieu clair et n'encontrais que nuit.
Et si je te disais qu'aux seuils de nos maisons les grisailles maudites
s'incendient de jonchées pourpres et misérables ?
Leur poids semble si pur !
Si pure l' intention
non loin de l'arbre mort