4 mars 2011
5
04
/03
/mars
/2011
16:40

Comme on dessine son jardin
nous pourrions caresser nos âmes

Le temps
avec lenteur
enfante des vallées
Les mains égratignées
le dos faible et content
c'est dans le beau labeur
que s'apaise mon coeur
la

Parfois la lumière est si vive
qu' il me semble que les arbres ont marché

Mes tulipes botaniques ont ouvert leur corolle
humilis les dit-on
franches au ras du sol


Dans la tiédeur du tout dernier soleil
les crocus se pavanent...

Comment avais-je pu oublier
ce petit monde souterrain planté il y a deux automnes ?
Entre cailloux et feuilles mornes
leur naissance ne cesse de m'émerveiller...



Comment avais-je pu oublier
ce petit monde souterrain planté il y a deux automnes ?
Entre cailloux et feuilles mornes
leur naissance ne cesse de m'émerveiller...

