11 juin 2007
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Les mots c'est toujours trop
On voudrait prendre dans ses bras
bercer jusqu’à la fin de la nuit
celles qui restent là
la voix fermée à double tour
le cœur qui cogne dans l’hiver
l’air
qui s'évade lentement
on ne sait plus quand ça a commencé et quand c'est définitivement.
Le regret d'être passé à côté de quelqu'un sans avoir eu le temps
vraiment.
La mort est douce.
Souvent.
C'est la solitude de ceux qui restent
leur ventre comme un nid glacé
qui fait mal.