Je vous avais déjà parlé de la manifestation le 26 mai dernier contre un projet d’abattoir halal à Guéret (Creuse), organisée par la Fondation Brigitte Bardot et d’autres organisations. Une centaine de personne ont participé au rassemblement.
Le principal organisateur était le collectif NARG (Non à l’Abattoir Rituel de Guéret), qui n’en est pas resté là. Il a tenu à avertir les autorités sur l’extrême risque sanitaire causé par l’abattage halal, à savoir la contamination de la viande par la bactérie escherichia coli (ou e-coli en abrégé), par régurgitation de l’œsophage après l’égorgement rituel.
Voici donc la lettre envoyée par le collectif NARG à Michel Vergnier, député-maire de Guéret :
Cette lettre est accompagnée d’un dossier très complet de 17 pages sur ce risque sanitaire majeur, en particulier pour les enfants consommant de la viande halal « à l’insu de leur plein gré » à cause du recyclage dans les circuits normaux (boucheries et supermarchés) :
http://ripostelaique.com/wordpress/wp-content/uploads/2012/06/dossier_sanitaire_halal_gueret.pdf
Et pour ceux qui n’ont pas le temps de lire ce dossier, nous rappelons une vidéo de l’émission « La vérité si je mange », sur France 3, où le Professeur Thillier, toxicologue, expliquait « les dangers sanitaires du mode d’abattage sans étourdissement, halal et casher » :
http://www.youtube.com/watch?v=bLUsnUpmKLA
On rappellera aussi d’autres reportages sur le même sujet… qui n’ont reçu que mépris de toute la classe politique (y compris des ministres concernés) :
- Envoyé Spécial, « La viande dans tous ses états » :
http://www.youtube.com/watch?v=MCTnCEju1hg
- Point de vue du Docteur Lassalle, vétérinaire :
http://www.youtube.com/watch?v=Wbrd34uhleE
Rappelons que la bactérie e-coli tue plus de 100 enfants en France chaque année, et rend de nombreux autres handicapés à vie !
En faut-il plus pour convaincre nos responsables politiques d’interdire l’abattage rituel en France (comme il est interdit par exemple en Suisse), ou du moins d’interdire tout recyclage sans avertissement du public par un étiquetage ?
Faut-il leur montrer ce reportage récent de TF1 « Bactérie E.coli : des nouvelles des enfants, un an après » ?
http://videos.tf1.fr/jt-we/bacterie-e-coli-des-nouvelles-des-enfants-un-an-apres-7345195.html
Nous attendons donc avec impatience les réponses du député-maire de Guéret, du nouveau ministre de l’Agriculture et la nouvelle ministre des Affaires sociales et de la Santé. Leur silence serait complice.
Tout comme seraient complices ces écoles qui organisent du « tout halal » pour les fêtes de fin d’années.
http://ripostelaique.com/fete-decole-100-halal-en-moselle-a-quand-la-choucroute-sans-porc.html
Par ailleurs, Cathy, une lectrice belge qui nous avait déjà signalé que le problème français se retrouve également dans son pays, et qui nous avait envoyé une liste d’abattoirs belges, nous a longuement entretenu d’une affaire de contamination massive par e-coli en Belgique.
http://ripostelaique.com/halalisation-de-la-viande-forcee-et-sournoise-en-belgique-aussi.html
Voici son dernier message qui résume la situation :
« La contamination dans le Limbourg en Belgique nous donne l’occasion de montrer à quel point les listes de l’OABA
en France et les listes belges des abattoirs ont permis aux personnes qui les détenaient et qui les utilisaient de se prémunir contre l’intoxication à l’ E COLI survenue
récemment.
En effet, vous pouvez remarquer que la liste que je vous ai envoyée indique l’abattoir de Genk comme abattoir halal
et que c’est probablement de cet abattoir que provient la carcasse contaminée.
Bien sur, nous ne pouvons pas le prouver car tous les abattoirs prennent soin de pratiquer (ou faire semblant de
pratiquer lors des visites des membres de vétérinaires) un abattage légal.
En conséquence, toute carcasse contaminée peut provenir de la chaîne d’abattage légal aussi bien que de celle qui
est rituelle.
Néanmoins, comme il est prouvé scientifiquement que l’abattage rituel comporte plus de risques de contamination par
e coli, la plupart des gens n’auront pas de mal à déduire qu’il s’agit bien d’une carcasse halal même si le cachet ‘halal’ disparaît automatiquement lors de la découpe.
Notons que lors de l’abattage casher, les parties impropres à la consommation des juifs ne sont même pas
labellisées ‘rebuts de casher’ mais retombent directement dans le circuit des simples citoyens sans aucune indication.
Donc, en l’occurrence, les gens qui se méfient des abattoirs qui pratiquent l’abattage casher et halal ont
systématiquement boycotté ceux-ci et n’ont pas acheté de la viande portant le n° d’agrément 144. Je viens d’ailleurs d’entendre ce matin, à la radio, une journaliste qui indiquait que la source
de la contamination provient bien de l’abattoir de Genk.
Si les Belges ne détenant pas une liste des abattoirs apprennent qu’ils peuvent savoir quels abattoirs pratiquent
le halal et le casher, ils sauront qu’ils peuvent prendre moins de risques en se contentant de la viande provenant des quelques abattoirs qui seraient (mais sans garantie) principalement
‘conventionnels.
J’avais déjà signalé à la Ministre de la santé, Madame Onckelincks que l’Etat avait intérêt à prévenir du danger de
contamination en publiant des listes des abattoirs avec mention du type d’abattage, ces listes pouvant être régulièrement mises à jour comme c’est le cas en France, par un organisme officiel ou
non (AFSCA, FEBEV ou éventuellement Gaia).
Mais si j’ai bien compris, ces listes ne peuvent pas provenir d’une source officielle (comme l’AFSCA) car l’Etat et
ses administrations ne peuvent intervenir dans une situation qui stigmatiserait les communautés juive et musulmane.
Cette non-intervention dans le cas présent est due au fait que l’Etat est neutre en matière de ‘religion’. C’est
donc normal que ce soit Gaia qui, au nom du bien-être animal et en tant qu’association indépendante, tienne à jour cette liste afin de permettre aux consommateurs désireux de ne pas consommer
halal ou casher d’avoir accès à de la viande certifiée ‘légale’ c’est à dire abattue selon les normes du code rural.
Cela revient à dire que l’Etat ne peut intervenir qu’après coup, c’est à dire que lorsque la contamination est déjà
effective et qu’il y a des victimes. L’AFSCA se contente de retracer la carcasse ‘coupable’ jusqu’à sa source afin de limiter les dégâts en détruisant toute viande suspecte.
En l’occurrence les 19 victimes doivent bien regretter de ne pas avoir utilisé la liste qui leur aurait permis de
ne pas acheter de viande provenant de l’abattoir incriminé.
Nous ne savons pas si l’AFSCA aura le courage de pointer du doigt l’abattoir d’où provient la carcasse contaminée.
Mais ils semblent que certains média le savent puisque je l’ai entendu ce matin à la radio.
Actuellement il faut être vraiment téméraire pour prendre le risque d’acheter de la viande sans avoir la
possibilité de distinguer le mode d’abattage.
Voilà, j’espère que vous pourrez faire quelque chose avec ces renseignements. Je vais vous envoyer toutes les
réponses que j’ai obtenues des divers services de sécurité sanitaire. »