25 juillet 2008
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Dans ce pays de juillet aux brèves poussées de sève
un vent très bas très gris
la guenille des pluies
sur les herbes qui dressent
un an l’autre plus vertes
leurs pentes allumées de quelque mort épaisse
Qui dira la tristesse
des arbres officiels
alignés sans erreur au dessus des promesses ?
Qui dira
le mourir des pauvres collines
leurs titubants hameaux ivres de jeunes tuiles
quand un chemin rebelle essaie de renchasser
les plus vieilles maisons au bout de ses rameaux ?
Qui peut savoir
au loin
ce que c’est de trembler au bord de la lumière ?