La mort est là, tout près...
La mort est là, tout près,
Collée contre la porte.
Depuis le mois de mai
Elle attend que je sorte.
Elle vient me la prendre,
Ma douce amie à moi,
Quand je voudrais attendre
Gagner un jour, un mois.
Sa main étreint mes doigts,
Nous n'osons plus rien dire.
Je sais qu'elle la voit
Et qu'elle essaie d'en rire.
La peur rongeuse en nous
Fait son vilain labeur
Nous perce de ses trous
Nous laboure le coeur.
Nos mains entrelacées,
Se pressent en silence,
Comme pour caresser
La douleur qui élance.
Elle ferme les yeux,
Son visage d'ivoire
Déjà en d'autres lieux
Se crispe dans le soir.
J'ai bien trop vu mourir,
Pour ignorer lontemps
Que la mort, d'un sourire
Me la prend maintenant.
Doucement je relache
Mes doigs tressés sur elle
Afin que ses attaches
La libèrent, ma Belle.
La mort est repartie,
Sans refermer la porte
Avec ma belle amie,
Avant que je ne sorte.
Collée contre la porte.
Depuis le mois de mai
Elle attend que je sorte.
Elle vient me la prendre,
Ma douce amie à moi,
Quand je voudrais attendre
Gagner un jour, un mois.
Sa main étreint mes doigts,
Nous n'osons plus rien dire.
Je sais qu'elle la voit
Et qu'elle essaie d'en rire.
La peur rongeuse en nous
Fait son vilain labeur
Nous perce de ses trous
Nous laboure le coeur.
Nos mains entrelacées,
Se pressent en silence,
Comme pour caresser
La douleur qui élance.
Elle ferme les yeux,
Son visage d'ivoire
Déjà en d'autres lieux
Se crispe dans le soir.
J'ai bien trop vu mourir,
Pour ignorer lontemps
Que la mort, d'un sourire
Me la prend maintenant.
Doucement je relache
Mes doigs tressés sur elle
Afin que ses attaches
La libèrent, ma Belle.
La mort est repartie,
Sans refermer la porte
Avec ma belle amie,
Avant que je ne sorte.
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