Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Prémonition de l'automne






 

Un peu avant la nuit
un peu avant les arbres
ce Pays rauque et doux
jamais nous n’en sentons autant la belle et familière étrangeté
que lorsque devant nous la marine des courbes
à peine
au bout des branches

Regarde
le champ installe sa fatigue bien à plat

La silhouette changeante d’un vol de passereaux
vient piquer de son bec la terre meule encore
du tout dernier orage


Les grillons scient les arbres

Dedans nous c'est tout plein des couleurs du dehors




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