Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Le S


Est ce le bruit du vent
qui ouvre mes questions est-ce le temps qui passe
ou simplement tes courbes chatouillant mes yeux ?

Siffle siffle serpent
d’encre au papier posé tu ne me fais pas peur semeuse de secondes
tu ne connaîtras pas le parfum de rosée
ses petites longueurs d’ondes
glissant sous mes fenêtres


Souffre souffre la terre
sous le choc des caprices en noyau de silice
sais-tu belle sais tu que ton signe
dessine
le tissu d’entrelacs aux pampres de la vigne

En un carré de chiffres
on t’a fait sédénion
les étoiles parfois s’habillent de ton nom
et quand le grand Sator
se mord
sans se lacer
Satan sort de son antre et se met en orbite
suivi de séraphins aux atomes crochus péchés dans sa boutique

Est-ce le bruit du vent
qui me fait t’accepter ô signe d’inquiétude
tu me renvoies souvent aux vieilles lassitudes
à la géométrie l’algèbre et patatras
mes incompréhensions initiales courbées
sacrifiées
mon enfance partie en fumée
sous l’ombreux sassafras

 
Soufre soufre
Sagesse
la vie est sentier
de sources somnolentes
les traces dans le sable
c’est toi qui les relie de ton esse aiguisée
aux rafales
du vent


Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article