Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Vers l'âpreté le reg




Vers l’âpreté le reg vers le sec le sans mot
le son primal peut-être
je vais aux rêves aériens
gommer le bruit de fond
et laisser à mes lèvres remonter le poème
les feuilles éparpillées cognent déjà la rue de fraîcheur argentine
le vent porte une odeur froncée comme un carreau
dans ses plis détendus que le soleil écarte j’entends
le raccourci violent du cortège de freins

Quelqu’un au carrefour conscience béate en son dernier sommeil
pas tout à fait ouvert
paupières sourdes lèvres bambou
un petit intervalle de chair qui se plisse entre deux baîllements
le bambou est une mauvaise herbe dit-on
mais sur sa bouche à lui
il ne pousse pas de panda
juste un profond ennui

Vers l’âpreté le raide vers les mots le sens sec
de papier de cartons de tiroirs d’hypothèques
vers leurs claviers dociles qui ne transcriront pas les mouvements de l’âme
nostalgie nostalgie des plumes sergent major
dont le pas voluptueux les pleins et les déliés racontaient en pudeur
distraction attention plis et replis du coeur
vers l'âpreté le raide
ils vont
les caps oraux franchis depuis longtemps
on se parle en virtuel
on s’amour MSN messenger


Dessiner un menu surprise au naturel
confifugue un peu trouble
je n’écumerai pas la buée en cortège



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