Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Là-bas
un mot qui me revient souvent
deux syllabes immobiles pour des chemins qui bougent
des bruits et des couleurs qui ne se verront pas
forêts cernées de falaises
d’arbres noirs à l’intérieur
des oiseaux
taiseux quand on passait
Là-bas
tout pouvait chanceler d’un instant à l’autre
dans les gueules tendues au bord des routes
on ne tuait pas le temps il mourait à son rythme
torpeur
les pieds savaient lire la poussière
les hasards déterrés brillaient sous le soleil cassé feuilles palmiers
Mon là-bas c’est peut-être l’ailleurs des autres
peut-être ces images qui sont sans pitié d’eux
La beauté familière
comme elle peut être belle
Là-bas
c’est chaque jour ici
Là-bas
Cet ailleurs qui n’appartient qu’à moi
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