Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Il se pourra que tu pleures
je serai loin déjà
mes souvenirs posés entre deux pages sèches
un grand jour dans le cœur arrêté sur ton nom
J’aurai plié bagage à vitesse du ciel
et le froid en travail dressera mes rivières aux berges de l’oubli
je n’aurai plus peur
non
on n’a pas peur du choix quand on en sent venir
les chants en diagonales
fatigués et cireux
Je me rendrai sans joie
aux cheveux emmêlés de l’écume et la mer
ne te dira jamais les bords de lassitude
où j’ai pu me pencher en espérant la chute
les remparts démunis que chaque jour passant
j’ai tenté
mais en vain
Le temps a eu pitié de moi
il a fait demi tour
m’a prise par la main
Ma nuit vient
comme sa tête est plate
sans heurts et sans paroles
d’une légèreté qui défie la mémoire
Il se pourra que tu pleures
il ne faut pas
je rêvais d’une épaule aux fraîcheurs inondées
je rêvais de tes mains, de ta voix large et bleue
glissant comme un voyage
Il se pourra que tu pleures
il ne faut pas
j'ai besoin d'une halte, chanter sur le sel
un espoir de soleil luisant comme un secret
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