Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Seul le ciel...



Du temps perdu à déchirer la fleur
    un jour ne restera, desséchée,
que la tige
        entre nos mains fanées
    et le silence, une dernière fois,
nous offrira son nom.

Et nous
verrons-nous
la toute première étoile ?

Entends...
Nos voix absentes à la chair des orages,
    ombres vives
enfin
        se donneront un pardon de pain
et ce savoir trop simple pour nos chemins de sel et de cendres:

Seul le ciel est exact.







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M
<br /> <br /> Lorsqu’on s’est aimé, rien ne saurait véritablement séparer… dans l’émotion, parfois une<br /> brûlure intense, un déchirement sans nom, un cri qui fait l’absence.<br /> <br /> <br /> Mais, voilà, qu’en nous cela s’apaise, s’ouvre encore dans ce "pardon de pain", et alors nous<br /> sommes ce "ciel" …<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et je crois important d'ouvrir la place au pardon, sans lequel la moindre égratignure se transforme en balafre. Merci<br /> Miche du partage!<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> ansi est la vie<br /> <br /> <br /> Très beau<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci Juliette, la vie comme elle est, toujours belle!<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> <br /> Quel dépouillement dans ce poème qui nous montre éphémères et sans consistance ! Les orages même nous ressemblent avec leur "chair", et comme tu le dis si<br /> bien, c'est au-delà, bien au-delà, que se situe la permanence et l'immuabilité... mais aussi la paix et la lumière !<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bien sûr, c'est au-delà sans doute que se retrouvent les êtres qui s'aimèrent, se déchirèrent mais... ne pourrait-on<br /> décider de se rencontrer en cette vie? Merci Valentine d eta lecture!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Il est intemporel ce très beau texte de ta plume. Je l'aime toujours. Son phrasé et puis ces belles images d'une main fânée tenant une tige, ce "pardon de pain", ce ciel "exact" comme les astres<br /> le sont de façon immuable.<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il est vieux surtout (sourire) et dit la crainte de la perte , de la blessure, des petites tracasseries qui finissent<br /> par abîmer les liens. Bises Marianne et merci!<br /> <br /> <br /> <br />
M
Est-il passé ce chagrin ?   Bises
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R
Tout passe, Marianne, tout passe ( sourire)je t'embrasse...