Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Sombre si toujours la pluie






    Souvenir d'un bord de mer à Biarritz



Sombre si toujours la pluie
    sombre au large du sans
noirs mais sans fin les toits
        rouges parfois mais noire
la pluie
jour de châteaux rincés
jours de palmes sans fruits


sombre aux marges du temps
        le ciel plutôt mais gris

                         un peu la mer le vent
un peu de bruit midi
   aussitôt disparu



Viens.
Pour que l’arbre
et pour l’ombre


Viens





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L
J'avais eu l'avis d'un second articlemais le lien ne menait sur rienc'est en jetant un coup d'oeil sous les délices de ta cuisineque j'ai aperçu ce poème un peu par hasardquel vivacité dans les sonoritéstoujours à la limite du déséquilibrecomme une démarche que j'aime à pratiquer en marchant sur les sentierset toujours le rythme apparaît et surprend à la foisun chantun appelpresque un sifflementla joie est au bout
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R
<br /> Et tu avais bien vu, ce matin j'ai à peine eu le temps de poster ce poème qu'il avait disparu, j'ai cependant moi aussi reçu la newsletter<br /> je m'y suis prise à trois fois pour le mettre en ligne<br /> à chaque fois une fenêtre rose s'ouvrait me disant " Votre article ne peut être publié car il est vide (*!*) comme dirait Merlin<br /> <br /> et c'est celui que tu viens de lire<br /> Je suis contente que tu aies senti ce rythme<br /> et d'autant plus s'il t'évoque tes propres glissades<br /> un peu de pluie<br /> un peu d'attente<br /> un peu de froid<br /> et puis la joie<br /> au bout<br /> <br /> Merci Luc!(et quand ta Douce et toi voulez, la maison est prête... et la cuisinière aussi ;o)<br /> <br /> <br />
M
ça me fait penser à une pluie qui ferait le gros dos, ou alors c'est toi, ou alors c'est toi et l'autre :)
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R
<br /> En fait , c'est la ville qui faisait le gros dos, la pluie à Biarritz est de cette sorte détestable qui rentre sous les imperméables les mieux fermés<br /> et autant cette ville est joyeuse au soleil<br /> autant la grisaille lui donne un air de vieille dame au bord de la tombe.<br /> <br /> <br />
V
Comme quoi, "marquise, vos yeux beaux d'amour..." ce n'était pas si mal ; j'ai écrit un peu comme ça un jour en traduisant Virgile : "hirsute, sa barbe, et collés par le sang, ses cheveux..." Il fallait le faire, et c'est très évocateur en fait. Etonnante, cette rupture de style à la fin : "pour que l'arbre... et pour l'ombre"... Oui, il fait si mauvais en ce moment. Nous étions à la montagne et en avons pris "plein la tête", si j'ose dire : j'en suis encore estourbie. Mais ça fait du bien !
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R
<br /> En fait je me suis amusée à prendre à l'envers une phrase<br /> la pluie toujours si sombre<br /> et on peut bien sûr varier à l'infini, ensuite c'est affaire de musique. Mais je n'en ferais pas un système, d'ailleurs ce style ne me ressemble pas trop, il ressemble à ce que je voulis donner de<br /> l'immobilité grise => pas de verbe.<br /> Tu traduis Virgile comme ça, je t'admire, car tout ça est si loin désormais et je regrette d'avoir abandonnél atin et grec en seconde...<br /> <br /> <br />