La contemplation des saisons qui passaient me construisait ignorante et rêveuse buvant avec intensité les accidents du jour avant qu'ils ne se perdent dans la chair et ses mots.
Etais-je fleur étais-je arbre étais-je pierre ou sable où étais-je?
Humble devant la force du chêne ou de l'herbe qui chacun à sa manière travaillent la terre et le ciel quand je ne sais que griffer la surface des choses
Le chemin qui se tasse sous mes pas ne me rend pas géante au contraire mais quelle joie d'être conduite chaque jour quelques secondes au coeur d'autres textures du monde !
Ci-dessus, mes crocus en fleurs dont je ne me lasse pas... Bonheurs minuscules et indicibles.
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Heureuse que tu aies ressortis, pour ce nouveau printemps, ces mots éclairés par la si belle lumière de la photo de ton époux.<br />
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Merci Miche, le printemps est bel et bien là, en couleurs et petites forces que je contemple à longueur de journées<br />
;o)))<br />
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Cela, sais-tu? je le VIS!!! au sens propre. Je me sens herbe devant l'herbe, fleur devant la fleur, lapin devant...<br />
Non, eux, j'en ferais volontiers un civet ;o)) tant ils dévorent mes plantations!<br />
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M
Merlin
23/02/2011 18:36
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Ces crocus sont ... à croquer.<br />
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Le poème me plaît beaucoup lui aussi. Il est tout à fait délicieux.<br />
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