Quel point commun entre l'Espagne du Nord, la Bretagne et les pays nordiques ? Ces baies profondes que creusèrent les glaciers et qui portent nom de " Fjords " ou " Rias ". Nous voici donc en route pour les Rias Baixas, rias basses, au climat et courbes plus douces et moins accidentées que celles qui bordent le nord de la pénoinsule ibérique. Première halte sur l'Olympe Galicienne, le mont Pindo.
Un petit chemin ma foi abrupt va nous conduire au sommet de cette colline de 629 mètres où travaillent sans cesse archéologues et historiens. Il s'agit d'un haut lieu de la préhistoire et de l'histoire Celte, riche en pierres dressées et gravées.
Du sommet on a une vue large quoique brumeuse ce jour-là sur la Ria de Corcubion.
Nous verrons descendre des sortes de pélerins au couvre-chef recouvert d'immortelles: depuis l'époque Celtique cette fleur qui résiste aux intempéries a la même symbolique que les couronnes de lauriers romaines et plusieurs fêtes lui sont dédiées:
Redescendant nous apprécions la beauté des eaux qui viennent lécher les plages:
Voilà qui donne envie à Michel de retrouver l'Île d'Arosa, où il fit adolescent ses premières armes en voilier.
Que rêver d'autre que cette eau calme, ces nuances douces, le lointain un peu voilé comme l'est toute vie?
Nous y passerons deux bonnes heures à chercher galets et bois flotté, parfois en équilibre sur de gros cailloux. Puis nous repartons vers notre destination prochaine, le circuit des " horreos" ou greniers romains. Les baies et les plages sont d'une beauté à couper le souffle, d'une sagesse incroyable, immenses, calmes, colorées, odorantes et les éoliennes posées ici et là dans un vent qui ne cesse pas ne déparent nullement le paysage...
Nous garderons de cette étape un bouquet maritime aux couleurs aussi ensoleillés que les flancs de la montagne proches :