24 juin 2007
7
24
/06
/juin
/2007
08:54
Pour Michel
Tu n’auras pas besoin de m’offrir un château
Ruisselant de ses pierres à châtier le matin
Comme sont les fortins
Assis sur les coteaux
Tu n’auras pas besoin de dessiner les douves
Il y a tout autour de nous filigrané
Un grand mourir de brume et d’arbres condamnés
Qui fait comme un collier autour du feu qui couve
Tu n’auras pas besoin de m’installer cazelle
Amour je vais filer sur mon métier de bois
Et cet or que tu vois
C’est celui du matin quand tu prends l’hirondelle
Au chaud entre tes bras
Je serai ta gredine ta fée ta précieuse
Et me ferai grenade et me ferai bateau
Viendra la nuit trompeuse
Allumerai le pin rangé en camarteau
Par tes mains ouvrageuses
Et puis je t’attendrai…
Les vignes du Langonnais sous le givre un matin de cet hiver passé

Tu n’auras pas besoin de m’offrir un château
Ruisselant de ses pierres à châtier le matin
Comme sont les fortins
Assis sur les coteaux
Tu n’auras pas besoin de dessiner les douves
Il y a tout autour de nous filigrané
Un grand mourir de brume et d’arbres condamnés
Qui fait comme un collier autour du feu qui couve
Tu n’auras pas besoin de m’installer cazelle
Amour je vais filer sur mon métier de bois
Et cet or que tu vois
C’est celui du matin quand tu prends l’hirondelle
Au chaud entre tes bras
Je serai ta gredine ta fée ta précieuse
Et me ferai grenade et me ferai bateau
Viendra la nuit trompeuse
Allumerai le pin rangé en camarteau
Par tes mains ouvrageuses
Et puis je t’attendrai…

Les vignes du Langonnais sous le givre un matin de cet hiver passé