Tusais, je l'ai
trouvéle lieuoù me poser il se tait il t'écoute n'attend rien de précis rien ne vient quereller ses courbes tranquilles et pleines
J’ai aimé ces endroits où la lumière claque et vient se bouturer au fond de la prunelle mais tu vois c’est ici que mes pieds s’enracinent que les phrases se déplient juste après le silence et justeavant le cri.
Tout y est quiétude choisie bien sûr parfois je sens de vieilles cicatrices l’envie de voir la vie de regarder mon ombre et la sentir bouger de me sentir debout bien sûr c’est souvent seule il n’y a pas de soleil et encore moins de bruit
La faim de faire vivre les phrases les plus simples y surgit lentement A force d’entourer je devenais un cercle les bords tout emplis demenaces à force de pré-sens je donnais à demain les réponses aux questions qu’on n’avait pas posées j’abîmais le dessin des bonsoirs dans la nuit
Pourquoi il fait si sombre on dirait que le jour s’est assis par terre et n’a même plus la force de se relever dehors vide et dedans
Par instants des pointes travaillent je suis dans l'entre deux quand on n'ose franchir la clairière vers l'oubli quand dansent sous les pas les contrées de l'instable ses lisières de méfiance
Il faut se décider.
Simple de raconter la terre étincelée de nuit l’impatience sucrée des abeilles dans les champs et l'absence qui sèche l'ampoule crevée