Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

La neige




Il s’est passé quelque chose
    comme un pacte léger elle est venue sans bruit
vivre en ce lieu couvert de nuit
        sous le bois fendillé j’entends chanter la rose


Nous étions tous assis autour de la lumière
   
une étrange parole était en train de naître
                le vent paralysé au coin de la fenêtre
s’habituait doucement à l’étrange poussière


D’abord un et puis deux et puis tout un  ballet
    ronds et doux au regard
                on les voyait danser autour du réverbère
à l'heure où le désir se
piège à ces pauvres soleils

Le paysage entier semblait tendre ses muscles
    des îles ont surgi en petits archipels
discrètes elles ont grandi
grignoté les frontières
        envahi les collines avalé tout le vert
le pauvre vert sans joie qui attendait l'hiver
 
Enfantine gaîté
        le bonheur de ce blanc aux branches crocheté
cet océan  sans vagues vierge de bateaux

Et le feu de ce froid aux grandes pages nues comme un livre de rien

qu’il est doux à mon âme

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
V
<br /> C'est tout autre chose que la "route de Rodellar" ! Mais là encore un poème qui enrobe comme l'atmosphère même du lieu qu'il évoque.<br />
Répondre