14 décembre 2015
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Nous revenions
le coeur empli de mots qui marchent
les bras ouverts en guise de présage
nos sandales légères n'écrasaient pas la nuit
Ils n'entendirent pas
mes chemins de Gascogne aux vignes dépeuplées
le temps qui bourdonnait dans la petite mer
ces vies que l'on ramène du brouillard de sel
Que ça fait mal avoir laissé
Un jour
vous conterai
la traîne de parfum qui soutenait nos pas vers l'aube fraîche encore
les chaumes ruisselants au détour des forêts
quand un galop se perd
et cherche sa dérive
le lait noir qui coulait des paroles de pierre dans les vieux cairns voûtés
les îles dont les lèvres taisent les marées
Nous revenons
le coeur empli de mots qui marchent
le coeur empli de mots qui marchent
les bras ouverts en guise de présage
nos sandales légères n'écrasaient pas la nuit
Ils n'entendirent pas
mes chemins de Gascogne aux vignes dépeuplées
le temps qui bourdonnait dans la petite mer
ces vies que l'on ramène du brouillard de sel
Que ça fait mal avoir laissé
Un jour
vous conterai
la traîne de parfum qui soutenait nos pas vers l'aube fraîche encore
les chaumes ruisselants au détour des forêts
quand un galop se perd
et cherche sa dérive
le lait noir qui coulait des paroles de pierre dans les vieux cairns voûtés
les îles dont les lèvres taisent les marées
Nous revenons
le coeur empli de mots qui marchent