Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Danse prostrée

 



DSCF3727.jpg


                                    Quand donc se tairait la couleur

                  brûlée de l'herbe et le vent
                            crispé sur l'eau qu'il retenait ?

                            Je n'avais plus la force
                                       de traverser mon front
                                              pour guetter un orage


                                                 Tant d'aubes et de peines

                        à l'ombre des saisons passées
                                 tant de voeux dans les mains
                    et ce vert qui manquaient

                                       Il me tarde l'automne
                         éclatant sous les chênes
                            le talent bleu dansant des asters sous les pommes

                                       Il me tarde une lueur
                       d'eau noire sous les lamiers

                       Leur blancheur est en cage et leur valse prostrée




DSCF3743.jpg



DSCF3749.jpg


Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> Lol, un appel doux à la pluie... au repos... <br />
Répondre
R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> oui, à la pluie et à la renaissance, car l'été, la chaleur oblige les plantes à mettre leur métabolisme au repos;<br /> Elles cessent de produire des fleurs ( sauf si on les arrose  abondamment et nourrit d'engrais, ce que je me refuse à faire étant donné la pénurie de pluie et le souci de ne pas polluer les<br /> nappes phréatiques. C'est pourquoi par exemple les couvre sols se prostrent et semblent par endroit rentrer sous terre. C'est pour mieux rejaillir, mais que c'est long jusque la flambée<br /> automnale... Mille merci Miche.<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Bravo pour ce poème tout en sensibilité  L'automne comme une renaissance, j'aime cette pensée !<br />
Répondre
R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il est vrai que c'est l'été que j'éprouve comme saison mortifère ( et non l'hiver, paradoxalement) Mille merci<br /> Rebecca!<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> l'automne est en effet une saison riche en couleurs.<br /> <br /> <br /> bonne journée<br /> <br /> <br /> arielle<br />
Répondre
R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci Arielle, l'été est une saison que je n'aime pas, en fait:<br /> <br /> <br /> <br /> L'été n'est plus notre saison heureuse<br /> <br /> Rongé de bêtes folles et sans scrupules<br />      il s'est rangé dans la serre<br />  il attend que tombent les croûtes.<br /> <br /> Pas de nouvelles de lui<br />        ni du vent ni du temps<br /> <br /> Assises derrière nous  <br />            les amours on perdu leurs plumes<br /> <br />   Lorsque je fais le tour des chagrins officiels<br />     sous la raideur qui sied aux plantes classées trop vite<br /> je découvre des forces qui s'effondrent<br /> <br /> Même l'heure est paillasson<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br />  Si tu voyais chez moi à la Teste! Tous mes rosiers sont morts.<br /> <br /> Bises<br /> <br /> Philippe<br />
Répondre
R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je ne pense pas que les plantes meurent comme ça ( quoique, une de mes azalées n'est pas terrible...) mais en dormance<br /> pour l'été. J'espère que tu auras la bonne surprise de les revoir surgir à l'automne!!! Merci Philippe!<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Cela doit être désespérant de  tant travailler  pour si peu  de résultat faute à la châleur, je compatis  et j'espère que la pluie  viendra vite<br />
Répondre
R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En fait, du côté des fleurs cela va à peu près bien, rien n'est mort, juste l'herbe qui laisse apparaître de grands<br /> trous de sable... Mille merci Aimela, la pluie ne semble pâs décider à nous rendre visite ;o((<br /> <br /> <br /> <br />