Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

D'outils naïve

 




 
 

 


La mort enfonce son visage entre deux vols d'oiseaux
            l'eau s'est tue quelques heures
     un secret passe


 

                   Ici il n'y a plus rien à dire

   Les parfums et les mots se goûtent  en glissant
                 le coeur bat un peu vite pas trop
    sous l'écorce j'apprends


 

         Il faut veiller aux moindres choses
les faux-plis de l'avoine dans le soleil couchant
       les couleurs que la pluie ternit d'un jour à l'autre
les formes en rosée de nacre bienfaisante




              Je suis d'outils naïve
     mes gestes répétés ont la lenteur du bois
          étrange
                       dont est fait le chapelet du temps




                         




Monteverdi, Le couronnement de Poppée, avec Philippe Jarrousky
 













 

 
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M
Le silence évoque ta concentration devant une tâche qui s'associe étroitement au rythme de la nature... Un silence qui est celui des plantes, rempli de profondeur et d'espérance.
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A
Tes fleurs sont à l'image de ton texte, magnifique. Bises
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R
Merci Aimela, c'est mon petit paradis, si "loigné des fausses valeurs qui gangrènent notre monde! Bises à toi aussi...