Nous revenions le coeur empli de mots qui marchent les bras ouverts en guise de présage nos sandales légères n'écrasaient pas la nuit
Ils n'entendirent pas mes chemins de Gascogne aux vignes dépeuplées le temps qui bourdonnait dans la petite mer ces vies que l'on ramène du brouillard de sel
Que ça fait mal avoir laissé
Un jour vous conterai la traîne de parfum qui soutenait nos pasvers l'aube fraîche encore les chaumes ruisselants au détour des forêts quand un galop se perd et cherche sa dérive le lait noir qui coulait des paroles de pierredans les vieux cairns voûtés les îles dont les lèvres taisent les marées
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Voyager, mais pas trop loin<br />
notre beau pays est si riche de mystères.<br />
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c'est un peu de cela que je partagerai avec vous dans les semaines qui viennent<br />
mille merci Alice<br />
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M
Merlin
15/10/2008 17:53
Mucher, se mucher, voilà un très vieux verbe de langue d'Oïl datant de XIIème siècle et conservé en langue normande. (Muchi à l'infinitif) On dit aussi quelquefois "camuchi". Sa signifie cacher, se cacher. Ce qui est plus intéressant, c'est que ce mot provient du gaulois "mukyare" qui signifiait lui aussi "cacher". Et après, on va dire que Merlin raconte des gauloiseries à Viviane... Alors tu es allée surveiller notre domaine ? Tout va bien j'espère ! A Paimpont et à Barenton aussi ? Tu as revu la source bien sûr... La où tu te mukyarais derrière le buisson après avoir pris ton bain dans le plus simple appareil que peut vêtir une fée.Bon, j' me muche !
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Quel mot délicieux. Ma grand mère usait de l'expression " passez muscade" , je ne sais si en remontant le temps on retrouverait des liens entre ce mot et le mot<br />
gaulois. En tous cas, c'est très mignon...<br />
Oui, je suis allée surveiller notre domaine, non sans franchir un certain nombre d'embuches semées par Morgane, tout y est beau, doux, simple, doré, mystérieux. j'ai même croisé Lancelot sur son<br />
beau destrier.<br />
Et j'ai revu la source, j'en au même bu un peu en souvenir de nos disputes, mais dans mon coeur ne restaient que la douceur des moments passés sous ton chêne, et aucun orage ne se déclencha, Ô<br />
merveille mon Enchanteur!<br />
je t'embrasse, Gaulois, ton pays m'enchante encore....<br />
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C
clementine
15/10/2008 13:41
Je voulais te dire que j'aime tes commentaires sur mes blogs. Ils m'encouragent vraiment à continuer mes nouvelles.. car ta "critique" est sur le plan littéraire... Bonne journée. clémentine
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C'est gentil Clementine,<br />
j'essaie autant que possible de ne pas commenter... pour commenter ;o)<br />
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N
NicoleA
15/10/2008 01:36
Martine 3aimela " a raison l'automne est un moment difficiles pour certaines personnes sensibles ...dont je suis moi aussi ! Courage ma Divine et prends soin de toi ! Plein de bises et merci pour ce magnifique poème et cette très jolie photo !Je trouve très beau:"les iles dont les lèvres taisent les marées "plein de bisous à toi !
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De courage je ne manque pas (sourire)<br />
c'est le corps qui ne suit pas ...<br />
Contente que la photographe que tu es ait aimé la photo, c'est notre premier lieu de pélerinage en Bretagne<br />
Bisous Nicole et merci<br />
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