Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

La blessure






Nous revenions
le coeur empli de mots qui marchent
les bras ouverts en guise de présage
nos sandales légères n'écrasaient pas la nuit

Ils n'entendirent pas
mes chemins de Gascogne aux vignes dépeuplées
le temps qui bourdonnait dans la petite mer
ces vies que l'on ramène du brouillard de sel

Que ça fait mal avoir laissé



Un jour
vous conterai

la traîne de parfum qui soutenait nos pas vers l'aube fraîche encore
les chaumes ruisselants au détour des forêts
quand un galop se perd
et cherche sa dérive

le lait noir qui coulait des paroles de pierre dans les vieux cairns voûtés
les îles dont les lèvres taisent les marées


Nous revenons
le coeur empli de mots qui marchent








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M
Bien contente de te retrouver Viviane apres tout ce temps et de gouter tes poemes
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A
les mots qui marchent et qui disent les lieux, le regard que tu portes sur eux. Et notre esprit s'évade, imagine par la magie de tes mots.
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R
<br /> Voyager, mais pas trop loin<br /> notre beau pays est si riche de mystères.<br /> <br /> c'est un peu de cela que je partagerai avec vous dans les semaines qui viennent<br /> mille merci Alice<br /> <br /> <br />
M
Mucher, se mucher, voilà un très vieux verbe de langue d'Oïl datant de XIIème siècle et conservé en langue normande. (Muchi à l'infinitif) On dit aussi quelquefois "camuchi". Sa signifie cacher, se cacher. Ce qui est plus intéressant, c'est que ce mot provient du gaulois "mukyare" qui signifiait lui aussi "cacher". Et après, on va dire que Merlin raconte des gauloiseries à Viviane... Alors tu es allée surveiller notre domaine ? Tout va bien j'espère ! A Paimpont et à Barenton aussi ? Tu as revu la source bien sûr... La où tu te mukyarais derrière le buisson après avoir pris ton bain dans le plus simple appareil que peut vêtir une fée.Bon, j' me muche !
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R
<br /> Quel mot délicieux. Ma grand mère usait de l'expression " passez muscade" , je ne sais si en remontant le temps on retrouverait des liens entre ce mot et le mot<br /> gaulois. En tous cas, c'est très mignon...<br /> Oui, je suis allée surveiller notre domaine, non sans franchir un certain nombre d'embuches semées par Morgane, tout y est beau, doux, simple, doré, mystérieux. j'ai même croisé Lancelot sur son<br /> beau destrier.<br /> Et j'ai revu la source, j'en au même bu un peu en souvenir de nos disputes, mais dans mon coeur ne restaient que la douceur des moments passés sous ton chêne, et aucun orage ne se déclencha, Ô<br /> merveille mon Enchanteur!<br /> je t'embrasse, Gaulois, ton pays m'enchante encore....<br /> <br /> <br />
C
Je voulais te dire que j'aime tes commentaires sur mes blogs. Ils m'encouragent vraiment à continuer mes nouvelles.. car ta "critique" est sur le plan littéraire... Bonne journée. clémentine
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R
<br /> C'est gentil Clementine,<br /> j'essaie autant que possible de ne pas commenter... pour commenter ;o)<br /> <br /> <br />
N
Martine 3aimela " a raison l'automne est un moment difficiles pour certaines personnes sensibles ...dont je suis moi aussi ! Courage ma Divine et prends soin de toi ! Plein de bises et merci pour ce magnifique poème et cette très jolie photo !Je trouve très beau:"les iles dont les lèvres taisent les marées "plein de bisous à toi !
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R
<br /> De courage je ne manque pas (sourire)<br /> c'est le corps qui ne suit pas ...<br /> Contente que la photographe que tu es ait aimé la photo, c'est notre premier lieu de pélerinage en Bretagne<br /> Bisous Nicole et merci<br /> <br /> <br />