Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Plus tôt vieillissent les herbes
hautes déjà, sèches et presque cassantes
traversant par endroits la résille des grilles
étayant son bandeau lâche le long du parc.
Dans les fossés autrefois poussaient des formes
étranges à l'enfant que j'étais
penchée sur l'eau épaisse et noire.
Quelques plantes plus basses
pour habiter l'espace
qui veut la main, le pas, le temps qui passe.
Rien n'a changé.
Il y a dans la lumière quelque chose qui semble
arrêté pour toujours dans le métal des trembles
et quand entre les futs apparaît la maison
c'est un signe venu pour taire d'autres ombres.
On dirait que l'enfance vient de se relever
de ses rêves de foins
et rit un peu
au loin.
Suite
Chic salon © - Hébergé par Overblog