Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Cangrejo, Cangrejo Où vas tu, Amigo ? Je m'en vais, je m'en vais Dans mon Eau d'origine, Elle, mon eau de nuit Garde en ses fonds tranquilles Les trésors de mon coffre . Cangrejo, Cangrejo Qui est-il dans ton coffre? Les oeufs et les bourgeons Les ailes...
Ce Pablo pique .. ah, sophistique, quand tu nous tiens… Ce Pablo pis qu'assauts tangos mélancoliques bande au néant son archet rut… Il, langoureusement, danse. A Pablo le danseur qui pense préfère la peau de braséro ticket tout chaud des romantiques du...
"Cet homme n'avait fait que m'écouter, mais c'est de lui que j'ai tout entendu." A Claude B. , médecin , qui a guidé mes premiers pas sur le chemin de l'accompagnement des mourants. Quitter la spirale de l'avoir et du paraitre pour celle de l'etre. La...
Ces temps j'ai des pensées qui déraillent et qui brûlent le corps tout infiltré de trucs retrousse peau je n'avais pas le mode d'emploi excusez moi pour les dégats Faudrait un paillasson de l’âme on y poserait ce qui l’a traversée en s'accrochant un peu...
Rebrousser chemin vers les sables doux blancs de l’enfance vaut-rien de l’enfance griffée attendant qu’une porte s’ouvre dans un arbre Rebrousser chemin. Emprunter cette route aux feuilles trop précises pour être de l’eau et m’arrêter un peu. cueillir...
Et c’est pourquoi, vois-tu, j’emporte dans mes yeux les cartes éphémères, As tu vu ce cheval blanc comme l’eau des nues sauter le grand fossé et se fondre dans l’air ? Ma vie est ce cheval, aussitôt disparu Le ciel est vif encore de parfums souffre-hier....
Quand nous revenions d’Al Hoceima par la route qui longe la mer nous sentions la chaleur du sable remonter jusqu’au bord de nos lèvres Nous laissions derrière nous la ville toute blanche accrochée aux coteaux les rues de la médina aux murs chaulés recouverts...
Toi que je ne toucherai jamais J'ai mal de ton absence De ne jamais savoir Ce que serait ta peau Sous mes doigts fruits sonnance . J'aimerais voyager sur l'ombre de ton front Les deltas de tes yeux, Courber ta nuque douce Et dans tes longs cheveux emprisonner...
Je ne connais langue des pierres, pourtant ce qu'on entend chanter juste après le lézard, le passage du lézard sur la rondeur des pierres je ne sais mais entends la langue de la mer le doux ostinato l'ostinato des vagues et les soupçons que sèment les...
Le soir par petits groupes elles vont un temps fou à la main leurs rires en cortège écartent les trottoirs rejoignent le cercle de roulottes là-bas derrière les pins entre deux haies sauvages dont les ramures s’aggravent de poches déchirées et de mille...
Rature rature ra tue tes traces traque traque traque gris masques au risque du grand et quart carte carte carte blanche posée entre deux centres de grave idées fouiller fouiller fouiller fou les dessus les dessous de tous les résistants revêtus de syllabes...
Au temps des lettres papier quand internet n’existait pas le cœur et les chemins craquaient encore des petits bruits de l’attente Le facteur venait le plus souvent en vélo dans ma campagne landaise mais en Afrique c’était à pied et à pas d’heure car sous...
Le chemin a changé depuis mon dernier passage un déluge d’orties rongé d’ombellifères quelques instants épars de bruyère jaunie et le sable qui va Elle est là son ombre tendue sur l’herbe prête à se déchirer Les marches du perron me paraissent des siècles...
Elles le regardaient toutes avec des yeux de louves . L’une d’elles rameuta d’un signal muet ses compagnes. Elles s’assirent en cercle, avec ce sens de l’espace qui leur était inné. La veillée pouvait commencer. Tous les ans, c’était la même rengaine,...
20 heures. Bègles, dont les façades lépreuses s’assoupissaient une à une, sursaute au passage du Vintimille-Milan de retour au bercail. Au poste 11, un cheminot appuie sur sa télécommande, donnant vie à toute une chorégraphie d’entrechats d’acier rouillé...
Que l’ horizon est beau Lorsque enfin se déchirent Ses rideaux La nuit va se lever. Sur d’infinies aurores, Sur d’éternels encore... S’éteignent dans mon dos Les très lointains échos Des songes capiteux Qui éclipsaient le feu. J’ai brisé une glace Traversé...
« Allez les gars, magnez vous le cul, on se casse ! » Pas facile à bouger ces quatre éléments qu’on lui avait fourgués dix jours plus tôt pour soi-disant surveiller la frontière. Tu parles d’une surveillance. Un sanglier madré qui inspectait son territoire...
Ils m'avaient dit de craindre ses yeux de marécages La herse de ses mains et son souffle de givre. Mais je n'ai entendu que le chant du ruisseau Taquinant les cailloux et que j'ai remonté M'accrochant à la corde des gouttes enjouées. J'ai marché les clairières,...
On m’avait dit “Elle est encore une enfant malgré son âge. Elle est depuis l’age de 18 ans dans cette maison de retraite” La chambre est exigüe, vide d’objets, à part des peluches élimées qui s’accrochent aux barreaux de protection du lit....75 ans. Sa...
Le village de Kek-Par dormait encore lorsque Wonji Ouolof se mit en route avec son plus jeune frère Kalak en quête de cette eau si rare dont la savane était de plus en plus souvent assoiffée. - Où vas-tu trouver de l’eau en cette saison, aucune bête ne...
On m’attend . C’est une évidence. Elle vient de me sauter à la figure et je n’en suis même pas surprise. Laisser le regard se vêtir en douceur de la mélancolique cascade des glycines. Rien n’a changé.. Pas même l’hypocrisie des volets clos , paupières...
Et l'on est si vivant que c'est presque impossible! Un jour on sait enfin les brayes écoulées l'hébétude carnée pétrifiée sous les lacs Caresser les faux-pas, les traces sur la peau l'emprise des regards et les échos des voix Ce qu'on entend chanter au-delà...
Sur une contrainte d'un ancien Atelier dont voici quelques uns des textes que m'avait inspirés cette consigne: Utiliser les mots Maria, le printemps, le train, la télécommande Rien, depuis la disparition de Maria au printemps passé, rien ni personne n'aurait...
« Allez les gars, magnez vous le cul, on se casse ! » Pas facile à bouger ces quatre éléments qu’on lui avait fourgués dix jours plus tôt pour soi-disant surveiller la frontière. Tu parles d’une surveillance. Un sanglier madré qui inspectait son territoire...
-Maman !!? -…. -Maman.. !! -Oui chéri, excuse moi, j’étais ailleurs. -Dis maman, tu crois qu’on en trouvera des bonnes piles pour la télécommande de mon camion ? -Mais bien sûr ! Arrête de gigoter avec tes jambes, tu ennuies le monsieur. -Maman… Dis,...