Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Portillon blanc




Il brume il vente un peu
l'ancien portillon blanc que nos petits oublis ont laissé décrépir
essaie de dessiner son ouverture au sol
comme une ballerine allonge des pas de basque
un lierre rampant rétrécit son compas
la tristesse balance avec des petits clacs au sapin près
d’écorcher la ramure

Les restes d’une pluie plantés sous l’éclairage
attendent alcooliques
la bouteille qui nage

Il fait un commençant qui ne palpite pas
mais les jours de grand vent
quand le vent semble avoir été créé pour soi
l'ancien portillon blanc
que nos petits oublis ont laissé décrépir
j’entends son cœur de bois
battre l'exploit systole
des lattes détachées




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L
<br /> la poésie est dans tout chose, ce portillon blanc devient présent et son univers devient nôtre quand on sait à quel point il est difficile de manoeuvrer le bois quand la nature prend le<br /> dessus.<br />
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R
<br /> <br /> Tu as vu fort juste, Lutin, nous sommes aussi de ce bois là, dont parfois on ne se chauffe pas ;o))<br /> Mille merci...<br /> <br /> <br /> <br />