Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Ce matin la chatte fait la reine au bord de la fenêtre
le poil gonflé vers l’invisible hiver
regard bleu aux aguets
Derrière la vitre un quai
mais l’eau en notes vertes
dispersée dans les graves
l’eau c’est de l’herbe sans bateaux
qui pousse ses petites vagues
pour contredire l’été trop sec
Au fond
les chats se moquent de la mer
ce qui leur parle est cette friche au creux des lauriers en bataille
ce qui leur chante est le danger au bout du chemin blanc
Moi j’attendais une péniche
ou un voilier
quelque chose qui bouge
La chatte étire la fenêtre
elle n’a plus faim
elle a raison
le pain aussi est fatigué de mes souvent soupirs
il me trouve trop maux dite
Dispersée dans le vague
je vais dans l'herbe sans badauds
il pousse des petits mots graves
pour contredire l'été trop bec
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