ure Lève-toi, il est l'heure Un long chemin t’attend que tu ne connais pas Et que tu feras seul car je resterai là.
Depuis l’aubeje bois la Lune du regard Et sa bouche gelée qui gobe lesétoiles Au loin le vent spirale Et se ferle de voiles. Lève-toi il est tard.
As- tu senti danser sur ton ventre endormi Les sources indigo courues de l’horizon Elles fuient leur prison Incises et légères sur le mur de la nuit
Laisse-moi te conter le rireblanccandi Qui écharpe le ciel à l'heure du brûlant Derrière cette dune une fournaise attend De dérouler ses crocs sur le sable tiédi.
Il faudra que tu boives Souviens t’en Parcimonieusement De l’eau de la fontaine Chaque goutte puisée a coulé dans mes veines Chaque goutte cueillie te chantera mes peines Et les larmes versées Pour que tu aperçoives La muraille rêvée . Au terme du voyage Tu verras des forêts de bagasses et campêche De grands chevaux sauvages Ivres de leur galop viendront lécher les mèches De tes cheveux blanchis, offrir leur doux chanfrein Aux caresses de tes mains Et leur croupe couverte d’épais canepin.
Je garderai la pluie, Les cailloux et la plaine Je garderai le bois et les promesses fruits Je garderai mes peurs cachées au fond du puits Je garderai le feu Sous la cendre couvant Et en pensant à toi je sèmerai des graines Au vent.
Lève-toi et va-t-en. Je me suis gardée pure De tes lèvres brûlées par la fièvre d’été J’ai rêvé de baisers comme on rêve d’épure J’ai rêvé de ce que tu m’as tant refusé.
Lève-toi, mes mains se sont usées A porter le bois mort pendant que tu dormais Il Il te faut t’en aller, marcher aux infinis Découvrir tes soleils. Laisse-moi à l’oubli. Laisse -moi au sommeil La froidure me suffit.
cer que tu me dis là me peine infinment pour toi, Monyvoir de jeunes amies partir, c'est souffrance pour elles et pour ceux qui restent avec ce grand videde tout mon coeur et des penséesavec toi.Baisers.