Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Mais au réveil
il y a cette heure étrange
qui bouscule et crétine
la foule
réactions en chaîne
pincez un peu de chaleur en sa périphérie
de proche en proche
la douleur se répand avec jubilation
Les vapeurs pitoyables du tout petit matin
émétique pendu entre deux mots d’adieu
reptation assoupie sans révolte
on chercherait en vain la cambrure tango
dans ces corps qui bafouillent
Nausée
peut-être les fumées peut-être les odeurs
de friture et de fric mais surtout
les murs qui se soulagent la vessie
à deux pas de nos pieds sous les rues qui titubent
industrie du naufrage par containers entiers
j’ai même touché leur ventre à ces rêves broyés
Elle pense la ville
elle panse trop pleine
pour certains
Juste cette heure étrange
le bruit mat dans la benne
un bras du plastique une antenne
un arbre très au-dessus
étonnant la verdure qui s'ensève au goudron
le béton sème ses poubelles et le pire
cela germe !
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