je sais ...J'ai lu cette après midi la feuille de chou des indigènes de la républiquecela m'a donné envie de vomirde vomirsi tous ces activistes savaient le tort qu'ils font à de sincères et droites familles issues d'Afrique ou d'autres pays pauvres qui ne demandent qu'à vivre ici en paix, si elles savaient comme certains patients de mon mari ont peur de leur idéologie rampante...Que dire? Merci.
M
Marianne
20/10/2007 23:01
Je viens d'entendre ces deux mp3. Ton témoignage, issu d'un vécu, relève d'une réflexion profonde. Je suis bouleversée par ce que j'ai entendu dans ta voix et par ces scènes que tu décris. J"y suis sensible, convaincue que je suis depuis longtemps que nous avons tous une part de responsabilité à nos niveaux dans les messages que nous diffusons, les activités et les actions que nous exerçons. Répandre l'esprit de tolérance à travers un blog est ta manière de contribuer à son développement. Merci de le faire avec tout ce qui est toi. Avec mon amitié.
merci à toi, Marianne, je suis d'une violence totale lorsque l'on me blesse. Mais je pardonne toujours.Et il ne me viendrait pas à l'idée d'entretenir querelle aux gens qui ont massacré mes ancêtres.Il est une donnée qui va faire mal dans les années qui viennent et un ami à moi en parlerait mieux que quiconque, c'est la dhimmisation des esprits, la culpabilisation des petits blancs par certains activistes très organisés et très influents sur les populations déshéritées.On parle des contrôles au faciès en franceje voudrais que l'on fasse une part aussi grande dans la presse nationale à ce contrôle au facies qui s'exerce insidieusement, sournoisement, dans les lycées et collèges de France contre les petits blancs et les petits juifs, dans les rues de France contre les jeunes blanches comme ma fille, tabassée par trois maghrébins dans bordeaux parce qu'elle ne portait pas le voile etc etc. Non il n'y a pas d'un côté les méchants blancs et de l'autre le bon sauvage noir ou arabe, il y a une humanité en détresse face à la montée du libéralisme
M
Marie Gabrielle
19/10/2007 22:45
mais Viviane, pour être tout à fait honnête : j'étais en train d'ironiser, extrapolant peut-être un peu ? En effet, il me semble que notre malaise partirait du plus simple : à savoir notre "bien-être" par tête de pipe et ce qu'il pourrait impliquer pour certain(e)s - de culpabilité ou de manne. Voilà tout.Or, la responsabilité exige de nous autant qu'elle nous l'offre - d'épouser le réel dans ce qui le fait exister. Corps et âme.Il est des gens qui fuient cela, sous prétexte de relativiser le matériel. Leur mauvaise fois est grande qui les empêche de vivre la relation dans son équilibre face au don. Et je crois moi qu'il en découle ce que tu décris dans un ordre plus général. Alors oui, ne pas laisser dévaloriser (dé-valuer) le fruit de notre travail. Non plus nous laisser croire que nous serions indignes de cette matière bien des nouveaux dieux - infantiles dans leur bon vouloir, non ?En espérant ne pas nous avoir éloignés...(j'écouterais ce w-e la bande ; mais pourquoi avoir réduit l'enregistrement à un seul, sans plus de texte ?).
mais Viviane, pour être tout à fait honnête : j'étais en train d'ironiser, extrapolant peut-être un peu ?<br />
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je n'avais pas senti l'ironie... désolée. En ce moment de multiples combats personnels font que l'ironie me dépasse un peu surtout lorsque sa formulation est complexe.<br />
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En effet, il me semble que notre malaise partirait du plus simple : à savoir notre "bien-être" par tête de pipe et ce qu'il pourrait impliquer pour certain(e)s - de culpabilité ou de manne. Voilà tout.<br />
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De qui parles tu quand tu dis notre malaise? de la société occidentale? Oui, alors nous sommes d'accord, elle se trouve en face de l'obligation de contempler un niveau de vie honteusement élevé pour le sommet de la pyramide , précaire et se paupérisant pour la majeure partie, des avantages "acquis "et intouchables pour certains, mais globalement, oui, un confort que l'on ne retrouve pas sous d'autres latitudes. <br />
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Mais alors, pourquoi cultiver le malaise et ne pas user de ce que l'on nomme "liberté " et décider comme ça, d'un geste volontaire, de partager? Non pas pour se donner bonne conscience mais pour ancrer son désir de plus de justice dans la réalité? Mais attention, que tous partagent y compris ceux qui ont des comptes en banques honteusement remplis, surtout eux, d'ailleurs car je trouve quant à moi que la classe moyenne est déjà assez pressée comme un citron comme ça.<br />
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Dans ce réel qui dépend de notre sens des responsabilités, j'ai consacré plus de quinze années de ma vie à l'accompagnement bénévole des malades et mourants et continue de le faire, ai rédigé l'avant projet de loi au testament de vie qui permet à qui le signe de refuser tout acharnement thérapeutique, j'ai aidé à la construction de la communauté de vie entre voyageurs et sédentaires etc etc. ceci au détriment d'une " qualité de vie" et de confortables rentrées financières ( entre parenthèse, travaillant comme prof de piano en école associative, environ 30 heures par semaine pour 200 euros par mois, du bénévolat dont j'ai reçu en retour d'immenses joies)<br />
Je crois que si on veut on peut. On peut renverser les choses, aider le proche mais aussi le lointain, décider d'autres priorités. cela est faisable et souhaitable. Mais pas dans la haine de soi.<br />
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de culpabilité ou de manne<br />
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Oui. la culpabilité agitée par certains ( pas forcément ceux qui donnent le plus d'ailleurs, je pense aux médias) car personnellement je ne me sens pas coupable, ni des crimes commis sous la colonisation, ni de la responsabilité actuelle des dirigeants des pays pauvres qui saignent leurs peuples, ni des dérives de la société libérale que je combats dans ma vie de chaque jour (par exemple en ne dépensant pas indûment du fric à voyager aux lointains comme les citoyens lambdas le font, revenant avec des images d'Epinal et une culpabilité renforcée par ce qu'ils ont vu ou cru voir....)<br />
oui, la manne que les pauvres de tous les pays croient trouver en venant chez nous, et que notre culpabilité d'anciens colonisateurs nous conduit à leur donner, en songe creux que nous sommes, ne nous apercevant pas que le peu que nous leur donnons n'en fait pas des hommes libres, mais des assistés. Ce qui est douloureux est que leurs pays sont souvent riches mais de gouvernance corrompue. Il y aurait long à analyser , j'avais mis des liens puis les ai enlevés car on entre alors dans une discussion géopolitique qui réclamerait des pages et des pages.<br />
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Entre la corruption des gouvernants et la corruption des affairistes, les intérêts tribaux et traditionnels ou religieux, les guerres ethniques etc. On n'en finirait plus. Il reste que certains continents peuvent nourrir leurs peuples. Dans le respect de leur culture. Il ne leur manque que la démocratie, l'abandon de traditions séculaires qui font des femmes et des enfants des esclaves, des moins que bêtes. Il y a aussi cette dimension à prendre en compte que l'on ne voit pas. <br />
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Or, la responsabilité exige de nous autant qu'elle nous l'offre - d'épouser le réel dans ce qui le fait exister. Corps et âme.<br />
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Tu veux dire que la responsabilité c'est d'être lucide? explique moi, je ne comprends pas ta phrase.<br />
Tu veux dire que notre société ne fait exister qu'une partie de nous qu'elle nous ampute de quelque chose? je crois que dans la discussion il est important d'être clair dans ses formulations.<br />
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Il est des gens qui fuient cela, sous prétexte de relativiser le matériel. Leur mauvaise fois est grande qui les empêche de vivre la relation dans son équilibre face au don.<br />
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Qui fuient quoi? Leur responsabilité? le réel? la relation corps âme? La spiritualité? Que nommes tu le matériel? Tu veux dire qu'il est des gens ( excuse moi, je décrypte mais ta manière de t'exprimer si elle a du charme n'en est pas moins obscure...) qui ne parviennent pas à trouver le niveau d'équilibre entre les exigences de l'âme et du corps et qui , parce que leur culpabilité leur interdit en un mouvement de boucle infernale de reconnaître leur besoin de confort ( qui leur fait honte) se consolent dans des sortes de fuites idéologiques etc et à leur tour culpabilisent autrui? <br />
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Et je crois moi qu'il en découle ce que tu décris dans un ordre plus général. Alors oui, ne pas laisser dévaloriser (dé-valuer) le fruit de notre travail. Non plus nous laisser croire que nous serions indignes de cette matière bien des nouveaux dieux - infantiles dans leur bon vouloir, non ?<br />
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D'accord pour la première partie de ta phrase, ne pas laisser dévaloriser le fruit de notre travail et nous faire traiter de petits blancs quand nous donnons par notre travail à ceux qui en ont besoin. pour la seconde partie, je suis désolée mais je ne comprends pas un traître mot de ce que tu veux dire... les nouveaux dieux doués de bon vouloir, pour moi ce sont les médias qui culpabilisent , les idéologues qui culpabilisent parce que, comme me le dit un ami, ils savent déjà que la décroissance sera inévitable et que quelque part, ils en ont peur. Pour leur confort, pour leurs ventes, pour leur réélection à ces postes où l'on peut continuer de proposer des solutions à des problèmes qu'ils se sont efforcés dans l'ombre de doter de tels paramètres qu'ils restaient insolubles<br />
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Voici les MP3:<br />
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amicalement<br />
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amicalement
A
Angèle Paoli
19/10/2007 19:19
« Basterebbe un piccolo passo, di misurauna luce appena intravistaallora il silenzio sarebbe un altrosarebbe l'altra metà. » « Il suffirait d’un petit pas, bien calibré, d’une lueur à peine entrevueEt le silence alors aurait le sens contraireCe serait l’autre moitié. » Luciano Erba, L’altra metà, Genova, San Marco dei Giustiniani, 2004.
C'est si vrai ce que tu dis...Je garde confiance en ce petit pas possiblemais s'il ne vient pasen mon coeur déjàje suis prête à garder pour toujours au silence sans haine, sans regrêts, sans rancuneune amitié que je croyais partagée...je garde confiance... j'attends. Et si cela ne vient pas très vitec'est qu'il faut attendre encore un peu plus longtemps sans perdre confiance (sourire)
M
Marie Gabrielle
19/10/2007 14:38
Un long temps d'absence et l'intuition de te rejoindre. Je suis actuellement baignée par ta voix comme d'une lumière. Ceci n'est pas un compliment...Très touchée au bout de la première écoute, sachant qu'il en reste.Je suis moi-aussi de peau blanche à tendance jaune.Et m'aperçoit que tu explicite beaucoup...Je n'avais pas conscience de cela, sauf en traversant les quartiers dits "jaunes" - où les regards ont changé depuis ma grande jeunesse. Je me disais que c'était moi. Or non, je crois que le sujet qui s'étend et s'entend est celui plus vaste de la matière.Excuse-moi, Viviane, cela est angoissant.La matière, le matériel...
Un long temps d'absence et l'intuition de te rejoindre. Je suis actuellement baignée par ta voix comme d'une lumière. Ceci n'est pas un compliment......Or non, je crois que le sujet qui s'étend et s'entend est celui plus vaste de la matière. Excuse-moi, Viviane, cela est angoissant.Explique- toi. Explique-moi.critique de la société matérialiste et de la perte de spiritualité?