Dans ce pays dejuilletaux brèves poussées de sève un vent très bas très gris la guenille des pluies sur les herbes qui dressent un an l’autre plus vertes leurs pentesalluméesde quelque mort épaisse
Qui dira la tristesse des arbres officiels alignés sans erreur au dessus des promesses ?
Qui dira le mourir des pauvres collines leurs titubants hameaux ivres de jeunes tuiles quand un chemin rebelle essaie de renchasser les plus vieilles maisons au bout de ses rameaux ?
Qui peut savoir au loin ce que c’est de trembler au bord de la lumière ?
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Moi aussi, rassure-toi, c'est ce que j'essaie d'évoquer<br />
à travers ce chemin rebelle<br />
qui voudrait rassembler les vieilles bâtisses<br />
contre les maisons toutes identiques aux tuiles flambant neuves.<br />
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Merci Marlou, en fait c'est plus pays de juin que pays de juillet<br />
car le soleil revient tout doucement<br />
et puis<br />
je suis toujours triste quand je vois de vieilles maisons démolies et remplacées par des constructions clonées...<br />
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U
Ut
26/07/2008 11:48
Vraiment tu as une écritue fine et légère et belle. Tu sais poser les mots, le mot!J'ajoute un lien sur mon blog.Belle journée o Toi.