Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Ecoute ... * 12 *







Sois conscient des écueils qui te guettent

écoutant
ce que tu donnes est hors de prix
et celui qui se parle écoute ton écoute

aimer est là
tout près
voyage sans ivresse

L’écoute
grand danger pour l’écoutant
il y trouve jouissance
il y trouve puissance

Mais aussi grand danger pour celui qui surgit à travers sa parole

debout dans la ville sans rues d'une langue toute neuve


Les fleurs délivrent toujours la pluie qui les inonde
ce don de parole a trouvé refuge
dans la quiète réserve du regard
de la main
de l’écoute

le garder près de soi serait prononcer " Je " de trop

L’écoute
laisser glisser ne pas retenir
savoir où on existe




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L
<br /> L'écoute, et je reviens à ma pensée de beaucoup de soirs, sans celle-ci les écueils n'apparaissent pas jusqu'au moment où l'on tombe à ne pas avoir écouté.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> C'est vrai aussi ce que tu dis<br /> parfois on se sent mal d'avoir passé trop vite<br /> sans tendre un peu la main ou l'oreille à celui ou celle qui...<br /> Bel écho qui me réjouit.<br /> <br /> <br />
R
<br /> Ces paroles sur l'écoute, me font penser à certains de mes "clients" à qui je laissais me raconter leur histoire "de toute sorte", il me suffisait de glisser deux ou trois mots  afin de leur<br /> faire comprendre que je les écoutais, (cétait vrai) j'aimais finalement les voir repartir comme soulagés d'avoir pû dire...sans être interrrompus.<br /> J'avais l'impression, avec seulement mes deux ou trois mots, d'avoir comblé leur importante conversation.<br /> Ceci n'étant vrai qu'en tête à tête.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Hier, faisant quelques courses avec Mathilde, ma dernière m'a dit " les gens t'aiment vraiment".<br /> je lui ai répondu " c'est parce que je sais les écouter "<br /> et c'est vrai, où que j'aille, petit commerce ou grande surface, je rencontre toujorus soit un client soit une caissière qui éprouve le besoin de se confier<br /> et toujours je les sens comme toi repartir apaisés<br /> le monde est fait de ceux qui se disent et de ceux qui les écoutent<br /> et c'est bien... merci Roland de ce partage en confidence!<br /> <br /> <br />
U
<br /> <br /> les paroles peuvent être caresses sans main et peuvent être couteau sans lame !<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> Oui, joli décourcis mon cher Ulysse! et fort poétique de surcroit, merci...<br /> <br /> <br />
M
<br /> "Savoir où on existe"... "la quiète réserve du regard"... Plus que des conseils ; une profession de foi.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Oui, un peu comme on se cherche car quand on est empathique à l'extrême comme moi difficile de ne pas avoir les yeux qui se mouillent<br /> parfois... Merci Martine, je viendrai te lire ce soir ainsi que les amis car la semaine va être consacrée à nos enfants et à ma mère aussi.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> J'ai "écouté" les mots de cette jolie réflexion poétique...<br /> Une évocation belle, pure et profonde de l'écoute et tout ce qui gravite autour !<br /> <br /> Par le passé, j'ai eu un rôle de confidente auprès d'un être cher à mon coeur...qui a quitté ce monde.<br /> Je n'étais alors qu'une adolescente...j'ai absorbé ses mots, tout gardé sans prendre de recul. Puis durant des années, j'ai continué à écouter et retenir les maux d'autres âmes...comme si je<br /> voulais m'imprégner de leurs ressentis, boire leurs souffrances...laisser mon empathie s'exprimer !<br /> Vouloir soulager les maux des êtres, y trouver des solutions...Joli don mais jusqu'à quelle limite ?<br /> <br /> Aujourd'hui, je suis "écoutée" pour anxiété post-traumatique et je dirai que l' écoutant laisse naître les mots de l'écouté en lui offrant un espace de serennité et de confiance, en le guidant<br /> dans ses paroles... et en faisant preuve aussi de patience, de silence...quand les mots ne surgissent pas, quand la pudeur nous empêche de dire !<br /> <br /> La plus grande difficulté pour l'écouté réside dans cette question :<br /> comment exprimer sa souffrance par des mots justes sans avoir le sentiment de se plaindre et la peur d'être jugé ?<br /> <br /> Viviane, ton blog est un écrin précieux où l'on trouve des réponses à des questions latentes...<br /> Il me permet de cerner bien des sujets, d'avancer et de grandir...<br /> Merci à toi de m'ouvrir le coeur et les yeux...mais également des portes !<br /> Moi qui ai du mal à m'exprimer par pudeur mais aussi par sensibilité ! <br /> <br /> <br />
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R
<br /> Tu poses bien la question du sentiment de puissance que l'on paie d'une manière ou d'une autre dans l'écoute et ceci, longtemps<br /> après.<br /> <br /> La vérité est que l'on ne peut rien pour l'autre, à part accueillir sa parole comme on accueille une eau en la laissant libre de retourner à la terre ou s'évaporer, sans la boire ni même la<br /> respirer.<br /> Juste l'ouverture qui accueille et laisse fuir.<br /> <br /> C'est la raison pour laquelle l'écoutant est toujours lui même écouté par un " régulateur " qui aide à cette fuite de ce qui, retenu en soi, serait cause de souffrances.<br /> <br /> Un écoutant ne juge pas. Il sait que toute souffrance a le droit d'être dite. Et il ne retient pas celui qu'il écoute pour lui faire dire encore davantage.<br /> Merci à toi Corinne de ta confidence...<br /> <br /> <br />