Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Ca m'isole






On voudrait rencontrer des paroles en chemise
         serrer fort dans les yeux les césures du ciel
    briser la camisole du brouillard

Il me semble que l'arbre a fait un grand écart

      ce doit être le sas
un déjà!  optimiste pour amorcer l'aurore
son pas de chair mouillée dans des sabots de bois


Y croire.
Se pencher sur l'hiver
ses lames en avant qui saccagent l'automne
   quand chacun reste coi
                 un courage frileux enfoncé dans la poche









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B
<br /> Comme tu vois, je ne m'isole pas. Je reviens te lire. Mais je ne sais pas comment faire. Arès une longue absence, il y a ici tant de choses à lire, à écouter, à réfléchir, à sentir, à aimer, à<br /> partager, avec toi, avec vous,....<br />
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R
<br /> <br /> Tu sais, je suis souvent revenue en silence chez toi, me demandant ce qui se passait, mais je comprends que l'on ait<br /> besoin de faire un break... Prends ce qui t"intéresse ici et surtout... ton temps ;o)) Merci Binh An!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Bonjour Viviane,<br /> <br /> <br /> J'aime ces petits poèmes où le sentiment chemine dans la nature pieds nus ou en sabots. Magnifiques métaphores. Merci pour ce joli partage.<br /> <br /> <br /> Bonne journée Viviane <br /> <br /> <br /> Martine<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci Martine, ce sont des impressions fugitives glanées au jour le jour comme toi même sais si bien les attraper au<br /> vol en images et en mots...<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> ... Et encore ; je me corrige : le "courage frileux " c'est pour l'hiver, quand il a "saccagé l'automne de ses lames". Encore une superbe image, cruelle et<br /> forte ! - Et comme le disent tes pécédents commentateurs, oui, tout est personnifié, comme s'il se jouait un drame sous nos yeux.<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est un peu de cela: un affrontement dans lequel nous ne savons ( ou ne voulons savoir) qui au bout du compte sera<br /> vaincu. Mille merci Valentine ;o))<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> Magnifique, magnifiques vraiment ces images que tu nous offres, si riches avec cet arbre qui fait le grand écart, ces paroles en chemise et cette chair<br /> mouillée dans des sabots de bois ... ! Comme tu parles bien de l'automne et de ceux qui ont "un courage frileux enfoncé dans la poche" (on les voit bien, serrés dans leur manteau) ! Et pourtant<br /> sans ces précisions je n'aurais pas compris le jeu de mots sur le titre ! Oui, une camisole de brouillard qui nous isole les uns des autres... Bravo, Viviane. J'adore ce<br /> poème.<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tu es adorable, Valentine, cette année l'automne est très bizarre: je vois poindre tulipes, narcisses, glaiëuls( !!!)<br /> jacinthes... Certains jours gris à couper au couteau, d'autres chaud comme au printemps. Voilà une saison saisie au vol et qui j'en suis certaine demain jouera un autre rôle ;o)) Bises!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Y croire, oui et garder l'espoir ; le renouveau et les rencontres sont au bout du chemin.<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tu as raison Mony, pour l'heure je rencontre chaque jour les boutons de mes hellébores qui se mettent en fleur, elles<br /> seront fleuries et fin prêtes pour Noêl! Le reste suivra ;o)) Mille merci...<br /> <br /> <br /> <br />