Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Souple que pierre






Comme elle est douce la douleur

du corps quand la franchise du labeur
le rend aussi souple que pierre

Les gestes de lenteur
arrachés aux raisons en fleurs
laissent dans la mémoire étonnement de fer

La main s'enroule à un plaisir
qui lui rend la monnaie

Et l'on reste brûlé
de crainte, aussi de rires









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P
<br /> Il est vrai que la nature nous rend la monnaie. Griffes ou parfums, on a le choix quand on taille ses roses (comme je le fis il y a quelques semaines à la Teste)<br /> Merci Viviane, de ton évocation qui me parle.<br /> Bises<br /> <br /> Philippe<br />
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R
<br /> <br /> Je suis contente de savoir que tes rosiers ont retrouvé leur bonne santé après cet été où tu les croyais morts.. Merci<br /> Philippe!<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> Des mots très forts, par les rapprochements que tu fais entre eux : "douce", "douleur" ; "souple", "pierre"... On souffre en communion en lisant ce texte. Et<br /> pourtant la main s'enroule, et les rires étonnent<br />
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R
<br /> <br /> Merci Valentine de toucher du doigt c eque je voulais faire entendre, une certaine ironie face à mon pauvre dos ;o)<br /> complètement coincé par tant de travaux d'automne nécessaires et ma foi... payants à terme!<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Et l'on reste brûlé<br /> de crainte, aussi de rires<br /> deux vers qui vont questionner ma journée. Belles images dans cette ode au travail familier.<br /> <br /> Amitiés,<br /> <br /> Joubert<br />
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R
<br /> <br /> Merci Joubert davoir saisi ces deux vers qui me tenaient particulièrement au coeur ...<br /> <br /> <br /> <br />