Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Tu peux toujours souffler
tu peux toujours tirer sur ta respiration
nous arracher ce que tu veux entendre
nous ne te dirons rien
D’ailleurs
si tu regardes bien
nous sommes toutes des menteuses
de pauvres herbes folles
qui supplient la douceur des choses
l’une te montre le sol où son nez s’enracine
l’autre d’un bras vengeur l’invisible
l’autre encore le ciel
nous scandons des chemins où nous n’irons jamais