Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Si on pouvait garder
ouverture
sur la nuit
tant de lieux inconnus de partager nos rêves
tant de lieux innocents qui nous avaient choisis
Parfois c'est un buisson d’orties
fuir fuir l’invite
on s'en va siphoner de vieilles impressions
Derrière soi on croit
- cette suspension de verdure extravagante -
l’entendre rire
une petite peur empoigne les talons
tout est en décalage
les pieds la peau la tête n'ont plus le même âge
Chacun pour soi
Se rassurer
trouver un adversaire
et voilà qu'on abdique devant la chlorophylle
devant les souvenirs de cloques en bouquets
de sentiers embrouillés
menace d'une fleur attentat pimprenelle
si au coeur des pétales il y avait une arme
s'il y avait un mystère près de se dénoncer?
Et pendant qu’on courait
un autre va oser franchir l'infranchissable
peut-être s'envoler imperceptiblement
un autre va oser emprunter ses blessures et en faire un chemin
des regrets mais trop tard
Alors qu’il suffisait de garder ouverture
sur la nuit
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