La nuit descend plus tôt que d’habitude, quelques restes d’azur effiloché s'amusent, les vignes ont déjà bu la chaleur du couchant
Saurai-je à qui je dois de contempler les rudes bastides endormies sous les ombres camuses? Ces tiges de lumière en éventail brégées... Qui les aura cueillies et dans mes yeux posées ?
Vient l'heure de la buse... Tous les buissons seterrent pelages affolés en muettes prières
Dans un parfum d’eau froide aux arbres suspendue demain l’herbier du jour ouvrira page nue.