La table était solide et pourtant sur trois pieds Simplement reposait Sur son plateau la chair d'un monde en devenir
La table était solide etlui, pour divertir Les badauds d’un sourire Lui, pétrissait la terre, le vent, l’eau, le feu
Les passants se prêtaient de grâce ahurie A ses badineries Plus sérieuses qu’on croit plus profondes qu’on pense
Toutes ses jongleries venaient d’une âme vive Au monde réceptive Sensible à la justice et pure en son essence
Sensible à la justice Il dit commencement Et raconte matrice Mais aussi solitude enl’épanouissement
Il raconte matrice car chaque homme nait seul Aux myriades cachées qu’il lui faut découvrir Puis tailler Puis sertir Avant de s’échapper de ce monde linceul
Ses jambes écartées disent l’indécision Mais tout en notre monde n’est qu’une illusion Illusionniste il est mais nuire ne veut point Il vous offre le soc, la glaise et le chemin
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Jolie présentation de cette carte, pleine de vie et de vérité. Mais je ne le vois pas indécis avec ses jambes écartées, au contraire, il me semble bien campé<br />
et solide ainsi. Et son chapeau, qui exprime l'infini ! Passe une bonne journée, Viviane, avec le temps qui s'adoucit. <br />
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Tu as raison, sans doute ai-je pensé un peu trop fort à quelqu'un qui s'était approprié la carte ;o)) Merci et je te<br />
souhaite aussi un temps doux pour demain avant larrivée inéluctable de ce froid qui nous campe, finalement!<br />
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