Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Tes chiens m'ont entendue venir
et je me tiens déjà au creux de mes paumes
comme un oiseau transi
Qu’il est noir ton jardin
il se montre du doigt
quelque chose le brûle
sa robe est parsemée de cloques
Nous sommes dans un pli
tout va s’ouvrir
tout va s'ouvrir
je veux croire au surgir du fer où tu me tiens
moi ta graine à chaque fois plus grain
Mais ne s’ouvre que l’évidence
heurte le bois mon cœur pour rien
Repas.
De rares instants
un silence de poutre entre nous se suspend
Repos de l'écoute et du corps
je suis tellement tendue pour m'empêcher de bondir
les yeux ouverts je dors le temps
que s'assoupisse la haine de la vie qui tient debout la tienne
La lumière
se dépeure
illumine la paille de nos gestes
un répit une grâce entre deux escarmouches
Il fait nuit quand je pars
il n’a presque pas cessé de faire nuit
même si le silex de tes mots
ma mère
a entaillé quelques éclats
de moi peu de choses
balaye les
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