Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

La Valse triste de Jean Sibélius



Chut...
Ne
Dis
Rien
Je ne
Te veux
Aucun
Mal. Viens.

J'aime ce givre d'été au bord de ta fenêtre
Si tu savais de quels horizons mon galop s'est levé
pour arriver à toi.
Non ! Ne tressailles pas
Il fait si bon chez toi.
Ta robe usée est pour mon âme errante un brasier
Laisse moi  effleurer ta peau
Encore chaude et douce et donne moi ta main:
J'ai amené mes musiciens.

Permets-tu que je t'enlace
M'accorderas-tu cette Valse?
Oui........Enfouis ton front contre le mien.
Tu ne sens rien?
Tes cheveux......Mes doigts
S'y accrochent déjà.

Un...Deux....trois......
Tu sens bien
La cadence

 
Laisse toi
Aimer par
La danse, tourne
Laisse moi t'étourdir, te séduire dans ce tourbillon fou qui t'arrache à la terre, laisse flotter tes pieds et casse tous tes liens. Tombe dans la spirale autour de ton corps abandonné tissée......

C'est fait.
Tu vois , c'est simple.
Ne me dis pas
Que je t'ai fait mal,
Je suis si douce avec mes proies.
Aurais tu froid?
Moi aussi.
Je ne suis qu'une houppelande vide
Qui cherche à se réchauffer
Autour d'une vie fauchée
En plein sommeil.
Ne te
Retourne
Pas.
Viens.





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