Au milieu du chaos des voix dont seules quelques unes me semblaient désormais sûres authentiques ou belles la sienne se faisait entendre verte encore et ténue au point de me faire oublier le froid les bruits de peine gueuse en moi
Etonnant comme il suffit de peu de choses pour que le corps s'amenuise le mien se concentrait en strattes chagrines autour d'un accident sans morts ni incendies.
C'était comme ces chants d'oiseaux qui vous suspendent à leur gorge au moment où les pas s'aveuglent vers l'abîme
Je ne serais son terreau sa bruyère sa lande je ne serais son eau dans les pinèdes noires je ne serais la glaise où planter son épine et pourtant le contact entre épaule et tissu de l'aiguille tombée quand j'émiettais mon temps sur la terre gelée me donnait à nouveau goût de vivre
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Merci Juliette, l'inspiration est ... jardinière, que serais je sans mon jardin? Rien ;o)))<br />
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M
Mony
04/02/2012 12:53
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Il suffit parfois de si peu de chose pour émerger de la torpeur et être aiguillé vers le meilleur. Merci pour tes fidèles passages sur Miletune Mony<br />
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Tu as raison, Mony, et nous devons être ( rester ?) attentifs à ces petits signes uinusculeds qui nous tiennent par la<br />
main et le cpoeur ;o)) Bises!<br />
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M
Martine
04/02/2012 07:40
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Bonjour Viviane,<br />
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Je viens de le lire deux fois. Déjà la photo est une merveilleuse d'évasion. Mais ton poème estt magique. Je rejoins les deux commentaires qui me précèdent. Sensations, perception très fine<br />
des choses, de la nature même inaudible. Surprise de la chute: cette aiguille de pin sur ton épaule.<br />
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Au sein de la nature se ressourcer...<br />
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Merci pour ce très beau partage Viviane. Prends soin de toi... ce froid...<br />
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Doux weekend<br />
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Martine<br />
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Il neige, c'est magique et magnifisue, tout est blanc et beau et je me dis que cela va tuer enfin la vermine. Merci<br />
d'avoir aimé c epoème, cette aiguille me donnait le courage d econtinuer à désherber le long de mon parc côté voie férrée, donc plein sud, où je voudraisd faire une mixed border belle et<br />
pérenne... Doux WE à toi aussi!<br />
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V
Valentine :0056:
03/02/2012 21:32
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Un beau poème, porteur d'espoir ! J'aime cette fin "positive"... Mais aussi toujours tes trouvailles comme le corps qui "s'amenuise en strates<br />
chagrines"...<br />
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On a l'impression qu'il s'agit d'une personne, mais le titre me laisse perplexe... S'agit-il d'un lieu que je ne connais pas ?<br />
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J'espère, moi aussi, que tu vas mieux ; cependant le week-end rapporte peut-être son lot de visiteurs ? Grosses bises et je te le souhaite des plus<br />
heureux.<br />
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Il yb a un pue de mieux, sans plus, toujorus vertiges et chutes inopinées mais qui ne m'ont aps empêchée de faire de<br />
déménagement de Bruni hier ( enfin il a trouvé un apprt ) . Le mot aiguiade dont j'ignore la véritable orthogrphe est un mot d ela langue locale de l'ile d'oléron et fait référence à une recette<br />
fameuse de moules cuites sous des aiguilles de pin. Et à ce contatc ténu mais puissant qui me chavirzit alors qu'il y a peu je regardais les mauvaises herbes tenter d eprendre le dessus sur<br />
certaines parties de mes p^lates bandes. Bises et merci!<br />
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J
Joubert
03/02/2012 20:04
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Quel déploiement de sensations et de sens à partir d'une aiguille. Je reste assourdi devant la beauté du texte et de l'image.<br />
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Merci Viviane, j'espère que vous allez mieux?<br />
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Amitiés,<br />
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Joubert<br />
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cela va un petit peu mieux Joubert, encore des troubles de l'équilibre mais qui passeront ;o)<br />
Contentre que ce petuit texte vous ait plu...<br />
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