Hollande, le méprisant Normal

<br /> Je voulais juste dire au passage ma solidarité totale avec Joubert - que je ne connais pas mais qui est un homme sensible et pétri d'une logique frappée au sceau du bon sens. Solidarité totale<br /> avec Viviane aussi pour son article et ses réponses aux différents commentaires<br /> <br /> <br /> Je voudrais aussi ajouter que les paraphilies sont des anomalies et que lorsque j'achète un couple de pigeons ou un couple de lapins, je ne tiens pas du tout à découvrir que ce sont deux mâles ou<br /> deux femelles car dans ces cas, on ne parle plus de couples mais de paires.La langue française est ainsi faite.<br /> <br /> <br /> Je ne suis pas opposé aux amours, à la tendresse, ni aux relations entre hommes ou entre femmes (c'est quelque chose qui appartient à leur domaine intime et privé) mais appeler ces sentiments<br /> "SEXUALITÉ" c'est vraiment un abus de langage. Sexe provient du latin sexus et mon dico etymology on line me donne ceci :<br /> <br /> <br /> "<br /> <br /> <br /> <br /> sex (n.) <br /> <br /> <br /> late 14c., "males or females collectively," from L. sexus "state of being either male or female, gender." "Commonly taken with seco as<br /> division or 'half' of the race" [Tucker], which would connect it to secare "to divide or cut" (see section). Meaning "quality of being male or female" first recorded 1520s. Meaning "sexual intercourse" first<br /> attested 1929 (in writings of D.H. Lawrence); meaning "genitalia" is attested from 1938. Sex appeal attested by 1904.<br /> <br /> For the raw sex appeal of the burlesque "shows" there is no defense, either. These "shows" should be under official supervision, at the least, and boys beneath the age of eighteen forbidden,<br /> perhaps, to attend their performance, just as we forbid the sale of liquors to minors. [Walter Prichard Eaton, "At the New Theatre and Others: The American Stage, Its Problems and<br /> Performances," Boston, 1910]Sex drive is from 1918; sex object is 1901; sex symbol is 1871 in<br /> anthropology; the first person to whom it was applied seems to have been Marilyn Monroe (1959).<br /> <br /> <br /> On est dans une problématique proche de celle du sexe des anges ? J'espère que çui-là va passer... Bizzz masculines.<br /> <br /> <br />

<br /> Au contraire, c'est en figeant les rôles paternels et maternels qu'on reste dans les gamètes et le mécanique. Je viens de converser hier avec une fille, en<br /> randonnée, qui m'a dit qu'elle encourage la procréation des couples homoparentaux, car au moins peut-être aimeront-ils leurs enfants et  les rendront-ils heureux ; tandis qu'elle elle a été<br /> élevée dans une famille où les parents se disputaient toute la journée et a été battue par sa mère qui la détestait. Dans ce cas dit-elle cela ne vaut vraiment pas la peine d'appeler ça des<br /> "parents normaux"...<br />

<br /> Je ne crois pas une consultation des français utile. Les avis vont rester divergents et cela n'apportera rien il me semble. Mais ce qu'il faut, c'est que les couples adoptants ou désireux de<br /> procréer restent soucieux avant tout de l'avenir de leur enfant, comme certaines filles que j'ai vues interviewées à la télé, qui affirmaient que le géniteur masculin qu'elles avaient choisi<br /> était décidé à garder un oeil sur son enfant et à s'en occuper le plus possible. <br />

<br /> En réponse à Monsieur Joubert :<br /> <br /> <br /> - Nous parlions du soi-disant "mépris" de Hollande, et vous faites un panégyrique de la relation hétérosexuelle ?? Je ne vois pas en quoi cela me répond...<br /> <br /> <br /> - Mais pour vous répondre à mon tour sur ce sujet, je dois vous dire que j'ai dans ma famille très proche des époux qui makheureusement n'ont jamais pu, malgré leur vif désir, avoir d'enfant, et<br /> qui par conséquent se sont décidés à aller les adopter au Vietnam. Ces enfants, sur le conseil d'ailleurs de tous les organismes habilités à parrainer des adoptions, ont su dès le départ<br /> (c'est-à-dire à un, deux ans... puisqu'ils ont tous deux été adoptés avant 1 mois) que leurs parents n'étaient pas leurs vrais parents, et qu'ils venaient du Vietnam, et la raison précise pour<br /> laquelle leurs vrais parents n'avaient pu les garder. De même, il est évident qu'un couple homoparental va expliquer à son éventuel enfant immédiatement, et le plus tôt possible, avec les mots à<br /> sa portée, comment les choses se sont passées et pourquoi. Un enfant n'est pas un imbécile. Il comprend. Et s'il est aimé, il passe outre à toutes les difficultés possibles : c'est le cas de mes<br /> neveux, qui, retournés au Vietnam avec leurs parents adoptifs une fois adolescents, ont finalement décidé qu'ils ne souhaitaient pas vivre dans ce pays et qu'ils étaient heureux d'avoir été<br /> adoptés.<br /> <br /> <br /> Un enfant issu d'un couple homoparental a, comme un enfant élevé par un seul parent veuf ou divorcé, des références du sexe opposé ; de plus, il est tellement fréquent aujourd'hui de voir des<br /> femmes occupées à des activités masculines, ou des hommes qui pouponnent ou font de la couture, que les références soi-disant "sexuelles" sont bel et bien effacées.<br /> <br /> <br /> Bref, je ne veux pas vous faire changer d'avis - car chacun a le sien et je le respecte - mais voici quelques pistes de ma propre réflexion.<br /> <br /> <br /> Bien cordialement. <br />

<br /> En réponse à Valentine. Je n'ai malheureusement pas pu avoir d'enfants. Ma compagne m'ayant quitté précocement d'une de ces maladies que l'on dit longues et douloureuses.<br /> <br /> Je n'ai jamais refait ma vie.<br /> <br /> Mais reste convaincu que l'enfant est fait pour être élevé par UN homme et UNE femme.<br /> <br /> <br /> Le reste est concession dangereuse à des particularismes qui sont certes respectables, mais ne doivent pas devenir normatifs.<br /> <br /> Je ne suis pas seul à le penser. D'éminents pédo-psychiatres s'inquiètent.<br /> Permettez - moi de joindre ceci à mon propos:<br /> <br /> http://www.debattons.org/paroles-de-pros#intro2<br /> <br /> Brouiller la généalogie d’un enfant n’est pas sans conséquence<br /> <br /> <br /> Pour se construire, et pour trouver sa place dans la société, l’enfant doit avoir une claire lisibilité de ses origines. Le fait de lui faire croire – comme le<br /> prévoit le projet de loi - qu’il descend de deux hommes ou de deux femmes, c’est introduire un brouillage dans sa généalogie. Les enfants adoptés dépensent une énergie considérable pour retrouver<br /> leurs origines biologiques et « recoller » ainsi à leur histoire. Priver l’enfant d’un père ou d’une mère, c’est le privé d’un pan entier de son origine.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Fille ou garçon ? ce n’est pas un<br /> détail !<br /> <br /> <br /> Le fait de naître garçon ou fille, n’est pas un donné négligeable dans la construction de l’identité. Cela fait partie de la réponse à « Qui<br /> suis-je ? ». Sans réponse claire à cette question, il y aura difficulté à se construire et à se situer par rapport à d’autres. Priver l’enfant d’un père ou d’une mère, qui sont les<br /> premiers modèles de l’enfant, c’est rendre cette construction plus difficile. A l’heure où l’on met l’accent sur le développement personnel, le déploiement des compétences, il est absurde de<br /> mettre de côté le caractère sexué de la personne, élément fondamental de son identité.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le principe de précaution, c’est aussi pour les êtres humains !<br /> <br /> <br /> Principe de précaution, études, bien de l’enfant : le législateur ne saurait fonder sa décision sur des études dont le caractère scientifique est douteux ou sur<br /> la pression de lobbies. S’il y a un domaine dans lequel le principe de précaution doit s’appliquer, c’est bien dans celui de l’humanité la plus fragile, l’enfance. Il semble que l’idéologie<br /> prenne aujourd’hui le pas sur la réflexion éthique et ce n’est pas acceptable. La Convention internationale des droits de l’enfant stipule en son article 3.1 : « Dans toutes les<br /> décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs,<br /> l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale. »<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Share<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L’homme n’est pas une mère comme les autres<br /> <br /> <br /> « La reconnaissance dans la loi de deux parents du même sexe reviendrait à dire qu’elle [la différence des sexes] n’existe pas ou qu’elle ne compte pas. Au nom de la théorie des genres,<br /> nous sommes en train de faire disparaître les hommes et les femmes. »<br /> <br /> <br /> « L’homme n’est pas une mère comme les autres. Les interactions avec la mère sont radicalement différentes de celles avec le père.»<br /> <br /> <br /> Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre – Le Figaro, mercredi 3 octobre 2012<br /> <br /> <br /> « L’enfant se retrouvera face à une énigme sexuelle. C’est pourquoi ceux que j’ai reçus étaient en général agités. Dans l’incapacité de relier conception de la sexualité et tendresse<br /> parentale, ils ne trouvaient pas de solution dans leur fonctionnement psychique.<br /> <br /> <br /> Maurice Berger, chef de service en psychiatrie de l’enfant, CHU Saint Etienne. – Le Figaro, mercredi 3 octobre 2012<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « L’enfant souffre aujourd’hui d’un statut d’objet de consommation. Autoriser l’adoption à des couples dont la sexualité n’est pas destinée à la procréation accentuerait ce<br /> statut. »<br /> <br /> <br /> Aldo Naouri, pédiatre – Le Figaro, mercredi 3 octobre 2012<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Share<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Une révolution anthropologique<br /> <br /> <br /> « La<br /> question est de savoir si la loi peut dire qu’un enfant est issu de deux pères et de deux mères. Ce serait une révolution anthropologique. Pas seulement pour les enfants élevés par des<br /> couples homos, mais pour tous les enfants. »<br /> <br /> <br /> « Dire à un enfant qu’il est né de la relation amoureuse de deux adultes du même sexe, c’est introduire un faux dans sa filiation. Plaquer un mensonge sur son origine. »<br /> <br /> <br /> « Aujourd’hui, c’est différent. Aucune loi n’assène aux enfants des familles homoparentales que leur situation est banale, alors qu’ils savent très bien qu’elle ne l’est pas. »<br /> <br /> <br /> « Aujourd’hui, ils [les enfants] peuvent accepter la complexité de la vie affective de leur père ou de leur mère. Malheureusement, le projet de loi risque de brouiller les cartes. »<br /> <br /> <br /> Christian Flavigny, Pédopsychiatre (Salpêtrière) – Le Figaro, mercredi 3 octobre 2012<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Tous les bricolages génétiques sont sources de perturbation. L’enfant devra démêler une question difficile. Celle d’être le produit du désir de deux personnes qui ne peuvent pas<br /> engendrer. Dans cette situation, comment arrivera-t-il à définir qui il est ? »<br /> <br /> <br /> « On nous dit que les enfants élevés par des couples homosexuels ne vont pas plus mal que les autres. Mais sur la base de quelles &eacut<br /> <br /> <br />