Pour vivre heureux vivons caché disait-on autrefois si je me reposais sur ces sages paroles si j'enfermais la salive à double tour d'étoiles?
Je me suis mise au vert et blanc quelques ombres violettes pour la chair des nuages improbables nuages coulant d'autres vallées
Il fait nuit ma fenêtre ne dit rien voilà ce qui advient quand le soir tombe sur une journée bien remplie à crever du pinceau quelques baudruches de solitude et ça ne sert à rien d'en parler si ce n'est à goûter mieux encore la tessiture de l'ombre le plaisir sans adverbe de la couleur osée
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Non, pas de nostalgie, plutôt une envie d'hiver, de solitude émerveillée<br />
de chaleur aussi car dans la maison point de chauffage et à l'heure où j'écris il fait 14° dans ma cuisine ;o))) Merci Clem!<br />
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luno
07/12/2011 14:53
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J'avais vu une plume mélodique, je découvre qu'il y a aussi le pinceau qui l'est.A bientôt.<br />
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Merci Luno, le peinceau se fait rare, cela faisait bien trente ans que je n'avais peint...<br />
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lutin
07/12/2011 11:21
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Cette peinture dégage sensualité et féminité, elle est presque sexuelle dans le plus beau terme de ce mot<br />
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Elle l'est, je crois ;o)) elle évoque des lieux cachés source de rivières...<br />
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Rébecca @ Devenir Ecrivain
07/12/2011 11:08
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Ton tableau est magnifique et le poème qui l'accompagne lui va bien. Vivre caché empêche peut-être de prendre des coups, mais se dévoiler un peu est si enrichissant pour les autres !<br />
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Tu as raison, c'est bien pour cela que, quoique souvent me tenaille l'envie de m'enfoncer dans une sorte d'hiver de la<br />
toile, j'essaie de nourrir cet endroit ;o)) Merci Rebecca!<br />
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