Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Une fois franchi le col de la croix de Morand et après une courte halte aux bord du très joli lac d’Aydat, nous allons tranquillement remonter vers les roches Tuilière et Sanadoire qui, telles deux géants de pierres ouvrent la magnifique vallée de Fontsalade.
La vue qui s’offre à nous est superbe, enclavée entre ces deux vestiges d’un volcan.
A gauche, la roche Tuilière est ce qui subsiste de la cheminée, toute entière faite de juxtaposition de tuiles de trachyte, à droite la roche Sanadoire ( sonnante, qui résonne quand on la frappe) qui est ce qui reste du cône. On raconte qu’elle a servi de refuge pendant la guerre de cent ans aux routiers anglais qui traversaient la région et était surplombée d’un château fort imprenable, détruit par le violent tremblement de terre qui toucha la région au XVème siècle.
Peu auparavant nous aurons visité la Maison de la flore d’Auvergne
Posée sur le volcan en vis à vis de ces deux roches elle offre aux visiteurs pas trop pressés un jardin écologique où nous avons passé deux bonnes heures émerveillées, nous promenant dans un bruit d’eau et un fouillis inexprimable entre les différentes espèces florales autochtones plantées là, non pas au hasard mais reconstituant l’écosystème des mont auvergnats.
Ce jardin est d'une indescriptible de beauté, je ne peux que recommander cette halte tout à fait apaisante à qui aime une nature un peu sauvage et désordonnée. Ce n’est que succession de petits escaliers naturels entre le jardins des fleurs, celui des arbres, celui des baies dont nous ferons une orgie durant notre séjour. Le bruit d’une source naturelle y accompagne nos déambulations et nous y découvrons la flore si colorée des fossés et des routes de cette merveilleuse région ; pas de fleurs sophistiquées, rien que ce qui n’accroche pas le regard ... d'emblée. Accueil délicieux.
Ici la grande Astrance.
Une nouvelle halte au lac de Servières dont les abords sont couverts d'épilobes
et surtout de framboisiers sauvages.
S’il existe un Enfer, je devrai à ma gourmandise pour les fruits rencontrés en Auvergne d’y faire un séjour éternel… Tant pis, je veux croire qu'on retouve en Enfer ce qui nous y a fait chûter....
Il faisait un temps couvert et la photo ne rend pas compte de la somptueuse couleur de ces champs de fleurs.
Il se fait tard alors, et au retour d’Orcival, où nous avons découvert une superbe basilique du XIIème, construite si on en croit son unité en une seule campagne il est temps de reprendre la route.
Nous laissons derrière nous le superbe chateau de Cordes, malheureusement fermé de quelques minutes avant notre arrivée et qui offre côte à côte un jardin à la française et un jardin à l'anglaise, ce sera l'occasion d'un autre voyage et, repassant par le presque même chemin, nous perdant un peu, guidés à un moment par la belle vision du château de Murol éclairé par la nuit
D'autres paysages nous attendent au lendemain... si loin....
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