Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Quand mes pas me conduisent dans la campagne toute proche
la fraîcheur des murets m'attire comme une source
Mes doigts aiment sans hâte le rugueux qui s’effrite
et la nielle qui brune les gardiens de pierre
Il reste de l’humide
une peur élastique, serpentine ou véreuse
figure inachevée toute offerte à mes rêves
un petit creux de nuit qui enfonce obstiné son désir pyramide
On pourrait croire encore que tout va s’écrouler
mais le lierre
Je voudrais tant savoir l'autre côté du mur
ses dangers ses abris
les baies chargées de nids
les cris jaunes et noirs ébauches inquiètes
Je voudrais tant savoir l’autre côté du mur
le penser des fougères
le temps qu’il leur fallut pour traverser la pierre
et se tendre à la bruine
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